«Quand il y a une propagation, je ramène les enfants à l’intérieur et je préviens tout le quartier»

«Quand il y a une propagation, je ramène les enfants à l’intérieur et je préviens tout le quartier»
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Il y a environ trois ans, quelques mois après avoir emménagé à Salles-sur-Mer dans une petite maison bordée à droite par un grand champ, Maud Lalève, une maman de 39 ans, s’est décidée. « Je suis allé demander au fermier…

Il y a environ trois ans, quelques mois après avoir emménagé à Salles-sur-Mer dans une petite maison bordée à droite par un grand champ, Maud Lalève, une maman de 39 ans, s’est décidée. « Je suis allé demander à l’agriculteur qui l’exploite s’il pouvait nous prévenir avant de l’épandre. Je lui ai même donné mon numéro de téléphone portable pour qu’il puisse le faire. Malheureusement, il n’y a jamais eu de suite. »

Compréhensive, la jeune femme n’en veut pas à l’agriculteur. « Ses opérations sont, je pense, très fragmentées et il a probablement autre chose à faire que de penser à nous. Mais néanmoins, cela me dérange vraiment que ma famille et mes enfants soient soumis à ces odeurs. Ici, dès que le vent d’ouest se lève après une propagation, tout nous est ramené. Désormais, dès que je sens l’odeur, j’amène les enfants dans la maison et je préviens tout le quartier. Je demande aussi à mes garçons de ne pas aller dans le jardin pendant 24 heures.

« Considérez-vous innocenté »

Maud Lalève a le profil de ceux qui s’intéressent à Agricivis. « Cette application n’est certainement pas suffisante, mais c’est quand même bien qu’elle existe. J’espère juste qu’il sera rapidement étendu à l’ensemble du département. »

Sur Sudouest.fr, Thierry Mazaury réagit à l’article qui détaille la mise en place de l’application et énumère d’autres limites (Sudouest.fr du 24 avril). « Seuls les citoyens inscrits sur cette plateforme disposent de l’information (exit les promeneurs occasionnels ou les personnes âgées moins calées en informatique). Et Agricivis peut générer une fausse impression, chez l’agriculteur et surtout chez les fabricants de produits phytosanitaires, qui peuvent donc se considérer dégagés de toute responsabilité. Enfin, l’information transmise aux citoyens n’est qu’un pis-aller qui ne s’attaque pas aux causes et aux conséquences de l’utilisation des pesticides.»

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