Cette ancienne école du Morbihan transformée en ateliers de restauration d’œuvres d’art

Cette ancienne école du Morbihan transformée en ateliers de restauration d’œuvres d’art
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Une avalanche de superlatifs. A quelques semaines de l’inauguration, la volubile Magalie Troy trépigne du pied. La restauratrice d’art spécialisée en peinture, qui a ouvert l’atelier Arcoart à Pont-Scorff (Morbihan) en 2007, vient de s’installer à Quistinic, entre Pontivy et Hennebont, dans l’ancienne école publique qu’elle a rachetée à la municipalité. Regardez cette flèche de 8 mètres, c’est incroyable dit-elle depuis l’atelier principal, avec ses hauts plafonds impressionnants.

Le projet se veut ambitieux, et unique en Bretagne, affirme le quadragénaire. Avec d’autres professionnels, Magalie Troy a fondé Pepac Grand Ouest, une association et aussi acronyme de Pôle d’Excellence en Patrimoine, Art et Culture. L’idée est de rassembler nos savoir-faire, de mutualiser nos équipements et nos compétences, et ainsi de consolider nos entreprises qui évoluent dans des secteurs très compétitifs. résume ce spécialiste qui a déjà travaillé sur des œuvres de Fragonard, Rosa Bonheur ou plus récemment Vasarely.

350 m² d’ateliers

A Quistinic, où sont en cours de construction plus de 350 m² d’ateliers, on retrouvera bientôt des restaurateurs de textiles, de céramiques, de dorure et de reliure, mais aussi un ébéniste, un photographe, un illustrateur, un décorateur et même un laboratoire. analyse et imagerie scientifique. En tout, près d’une dizaine de professionnels, dont cinq installés en permanence dans ce charmant site, dominant la campagne quistinicienne. Une salle a également été transformée en laboratoire de chimie, en accès libre.

Une jolie vitrine pour une clientèle dont une grande majorité sont des collectionneurs privés du Grand Ouest. Leurs collections n’ont parfois rien à envier aux musées raconte le restaurateur, major de promotion de l’Institut national du patrimoine en 2016.

“Maladroit!” »

Ce sont des conditions de travail exceptionnelles , poursuit Magalie Troy. Pour voir le jour, Pepac a nécessité quelque 500 000 € d’investissement. Le prix à payer pour cela endroit idéal . Celui qui est également délégué régional de la Fédération française des professionnels de la conservation-restauration (FFCR) précise : Je le cherchais depuis quinze ans. C’est fou ici !

Si Pepac se veut évidemment un site sécurisé, Magalie Troy refuse d’en faire un lieu fermé. Il y a un énorme potentiel,elle dit. À l’avenir, nous aimerions accueillir des résidences d’artistes. On peut aussi imaginer des espaces d’exposition, de conférences… »

Samedi 25 mai 2024, de 10h à 18h, inauguration ouverte gratuitement au grand public. Il est indispensable de s’inscrire à l’adresse suivante : [email protected].

 
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