pourquoi une communauté de communes du Lot souhaite acquérir des terres agricoles

pourquoi une communauté de communes du Lot souhaite acquérir des terres agricoles
Descriptive text here

l’essentiel
Une première pour une communauté de communes en France. Animé par la volonté du président du Grand Figeac, Vincent Labarthe, le conseil communautaire a adopté mardi soir à Cajarc, après de longs débats, une première étape d’études sur la faisabilité, l’éventuel modèle technique et juridique pour inventer une structure de type « territorial agricole ». groupe foncier ».

« L’accès à l’eau et à la terre fera partie des enjeux fondamentaux des décennies à venir. venez pour l’agriculture régionale et pour les collectivités. C’est par ces mots que le président du Grand Figeac a présenté mardi soir au conseil communautaire de Cajarc sa proposition de création d’une structure foncière territoriale. Dans un contexte où la transmission des exploitations agricoles devient un enjeu majeur, Grand Figeac a donc engagé une réflexion pour agir directement sur le territoire, notamment avec la coopérative des Fermes de Figeac.

Le conseil communautaire du Grand Figeac a adopté après de longs débats le choix du prestataire qui accompagnera le projet de création d’une entreprise foncière agricole.
SDM David Naulin

Cette future structure, dont la nature juridique reste à définir, aura, selon les termes du texte adopté, « avoir pour objectif de détenir des terres agricoles et de les mettre à disposition par location (ou éventuellement vente à terme) de terres agricoles aux agriculteurs de produits agricoles ». , les structures de développement des produits agricoles et les porteurs de projets agricoles.

Un choix de prestataire et de méthode qui fait débat

Ce projet est issu du travail d’émergence du Projet Territorial Alimentaire et sera intégré au programme d’action du conseil communautaire. La constitution d’une telle structure passe d’abord par la réalisation d’une étude préalable de la structure juridique et du modèle économique. Pour ce faire, il a été proposé aux élus siégeant au conseil communautaire de faire appel à l’Agence Régionale de Développement Construction (ARAC), une Entreprise Publique Locale (SPL) dont Grand Figeac est membre. Le Grand Figeac est actionnaire à hauteur de 0,13% de la SPL ARAC Occitanie, lui permettant de bénéficier de cet accompagnement « géré virtuellement ». L’élu d’opposition Philippe Landrein regrette l’absence de cahier des charges pour créer cette future structure : « On aurait pu avoir d’autres propositions avec des approches différentes proposées par d’autres structures que l’ARAC. Je regrette que nous n’ayons pas eu le temps de débattre. Nous l’avions évoqué dans le cadre du Programme Alimentaire Territorial (PAT) comme une option possible. En gros, je me pose la question. N’était-il pas plus possible de trouver des solutions pour que les agriculteurs puissent transmettre leurs terres plutôt que de créer une réserve disponible pour d’éventuels porteurs de projets ? »

Le débat a été assez vif et a porté sur le choix du prestataire, le montant de la prestation (ndlr : une première tranche à 47 520 €) et les étapes de mise en œuvre du projet. La proposition a été adoptée à la majorité relative de l’assemblée.

« Un signal fort contre l’accaparement des terres agricoles »

« Ce vote constitue un signal fort de la part de nos communautés rurales », a déclaré Vincent Labarthe, qui a répondu à nos questions à la suite du conseil communautaire.

« Un signal pour les propriétaires fonciers qui souhaitent céder leurs terres agricoles et qui ne trouvent pas d’acheteurs. Mais aussi pour les entreprises agroalimentaires qui souhaitent s’accaparer des terres au détriment des jeunes qui souhaiteraient s’installer sur le territoire du Grand Figeac. L’objectif est avant tout de permettre à notre agriculture locale d’être davantage présente dans notre assiette et notre économie locale. Quant au choix de faire appel à l’ARAC, le président du Grand Figeac le justifie. “Pour mener à bien ce travail de réflexion et de création, il faut s’appuyer sur des compétences multiples que seule l’ARAC, me semble-t-il, est en mesure de réunir : des avocats en droit privé, financier et rural ou encore des ingénieurs”. il ne s’agit pas de reproduire les outils existants mais d’inventer l’outil adapté au territoire et qui permettra de mobiliser tous les acteurs » précise le président du Grand Figeac.

Vincent Labarthe n’a pas participé au débat concernant cette future structure étant donné qu’il est également vice-président de l’Agriculture et de l’enseignement agricole au Conseil régional d’Occitanie.

Vincent Labarthe indique que cette démarche s’inscrit dans une démarche de concertation avec tous les acteurs agricoles présents sur le territoire de la communauté de communes. « Les Fermes de Figeac sont bien entendu associées à cette étude. Ils sont légitimes avec la mise en place de leur programme Fermes en Transition. Mais Terre de Liens, Safer et Foncière Agricole Occitanie seront également consultées. Tous ces acteurs seront associés à nos réflexions pour réfléchir ensemble au cahier des charges, quel type d’agriculture nous souhaitons pour demain sur notre territoire. J’insiste : nous sommes au début d’un processus qui doit permettre de définir les missions et l’organisation. adaptés pour réaliser ce grand projet.

Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Journée événementielle autour du vignoble La Vinadie à Figeac – .
NEXT Européennes : Bardella lance le compte à rebours vers une victoire annoncée à Perpignan : Actualités