Aimé Césaire et Jean-Marie Serreau réunis dans une exposition à la Villa Chanteclerc à Fort-de-France

Aimé Césaire et Jean-Marie Serreau réunis dans une exposition à la Villa Chanteclerc à Fort-de-France
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Cette exposition publique gratuite inaugurée le 24 avril à la Villa Chanteclerc de Fort-de-France, est une déclinaison du projet « Césaire – Serreau ». Une rencontre à la fondation du champ théâtral caribéen réalisée par l’Université de la Sorbonne Nouvelle (IRET) en partenariat avec l’Université des Antilles (CRILLASH). A voir jusqu’au dimanche 28 avril 2024.

Nous sommes ici au cœur de la rencontre entre deux hommes, un auteur et un réalisateur. En 1965, La Tragédie du roi Christophe marque la première collaboration entre Aimé Césaire et Jean-Marie Serreau. Suivent deux autres moments de création : Une Saison au Congo (1967) et Une Tempête (1969).

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L’exposition « Un tour dans la tempête.

©Daniel BETIS

Une tournée dans la tempête l’exposition photographique sonore est un moment fort d’émotions, de transmission et de fondement du champ théâtral caribéen.

Ce travail de recherche de l’Université de la Sorbonne Nouvelle (IRET) en partenariat avec l’Université des Antilles (CRILLASH) est soutenu par plusieurs institutions (INA, CTM, BnF et ETC Caraïbes).

C’est grâce au photographe Betty Raffaelli que la Martinique découvre les traces de cette tournée théâtrale. Elle est invitée par Jean Marie Serreau qui a la lourde responsabilité de monter 3 pièces pour le premier Festival de Fort-de-France : « Terre Battue » de Boudjema Bouhada, « Homme pour Homme » de Bertold Brecht et « La Tragédie du Roi Christophe ». » d’Aimé Césaire.

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quelques images de 1972 en Martinique

©Sermac photos Betty Raffaeli

Ce projet théâtral s’est déroulé non seulement à Fort-de-France, mais également dans différentes villes de l’île, dans des espaces improvisés. C’est ainsi que j’ai découvert la Martinique, ses paysages, ses lieux de travail et de vie, et surtout à travers de multiples rencontres avec des Martiniquais, j’ai vite perçu à quel point ils portaient au plus profond d’eux-mêmes leur histoire spécifique. Ils en étaient en quelque sorte constitués, et j’ai constaté que de cette histoire, de nombreuses traces, résonances des temps passés, subsistaient encore…

Betty Raffaelli – Photographe d’exposition

Danièle Van Bercheycke, d’origine surinamaise par son père, comédienne, comédienne, réalisatrice, était mariée à Jean-Marie Serreau. Elle garde un souvenir inoubliable de ses prestations en Martinique. Elle est à l’origine de la rencontre de ces deux figures.

Un moment d’émotion avec Danielle Van Berckeycke, comédienne épouse de Jean Marie Serreau, à l’origine de la rencontre entre l’auteur et le réalisateur.


©Daniel BETIS

Cette exposition permet de se réapproprier Césaire. Il met en lumière l’impact et les enjeux du compagnonnage entre l’auteur et le réalisateur et démontre la poétique et l’esthétique de l’œuvre du champion de la négritude.

On découvre des photos d’époque, des acteurs comme Toto Bissainthe, des discours de Césaire, des images de 1972 qui marquent la fondation du théâtre caribéen.

Arlette Pujar auteur et actrice


©Daniel BETIS

Cette exposition sous la responsabilité scientifique de Sylvie Chalaye et Romain Fohr, parrainée par l’INA, l’Institut universitaire de France et le CTM se poursuit jusqu’au 28 avril 2024 à la Villa Chanteclerc à Didier dans les hauteurs de Fort-de-France.

 
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