Rapport des antennes REM | « Nous allons y aller le plus vite possible »

Rapport des antennes REM | « Nous allons y aller le plus vite possible »
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CDPQ Infra assure que ses équipes agiront « le plus rapidement » possible pour minimiser le report à 2025 des branches nord et ouest du Réseau express métropolitain (REM). Ouvrir d’autres tronçons sans les relier au tunnel du Mont-Royal n’aurait « aucun sens », selon son président.

« Les gens attendent depuis longtemps. Je comprends et je suis très empathique, surtout envers les usagers de Deux-Montagnes. Mais si l’on compare à ce qui se passe ailleurs dans le monde en termes de durée et d’efficacité […] nous progressons vraiment bien. Oui, nous sommes en retard, mais globalement, nous allons agir le plus vite possible », explique le président-directeur général de l’organisme, Jean-Marc Arbaud, en entrevue.

Il assure que toute la partie nord du train léger, à l’exception du tunnel du Mont-Royal, est « complétée d’un point de vue physique ». « Malheureusement, et nous y avons réfléchi pendant un moment, si nous avions commencé sans le tunnel, nous aurions dû arrêter après quelques mois et recommencer les tests. Cela n’aurait eu aucun sens pour les transports en commun», explique le gérant.

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PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Jean-Marc Arbaud, président et chef de la direction de CDPQ Infra

Selon lui, les tests qui seront lancés dans quelques semaines « seront une preuve de tout » pour la suite. “Cela ne sert à rien de donner une date”, murmure-t-il lorsqu’on lui demande s’il est possible d’avancer sur un calendrier plus précis que 2025.

Selon nos informations, la mise en service n’est pas prévue pour les premiers mois de 2025. Il faut donc s’attendre à un retard de plusieurs mois, voire presque un an. Ceci dit, l’idée de livrer les deux antennes en été, comme ce fut le cas pour le tronçon Rive-Sud, semble plausible en coulisses.

C’est surtout la découverte d’explosifs dans le tunnel, en 2020, qui fait encore mal, en termes de retards. « Au tout début, si vous vous en souvenez, nous voulions ouvrir le tunnel en même temps, si nous n’avions pas eu tous ces problèmes. Là, aujourd’hui, le fait d’exploiter la Rive-Sud pose aussi une contrainte d’accès et de mode d’exploitation pour l’ensemble du tunnel», admet M. Arbaud.

” Rien à voir “

À ses yeux, le REM n’a toutefois « rien à voir avec le financement des autres » entreprises de transport. Il est également assez difficile d’expliquer pourquoi certains acteurs de la scène municipale appellent à « remettre de l’ordre » dans le partage des revenus et des dépenses, comme La presse rapporté plus tôt jeudi.

Selon les calculs de la Ville de Montréal, le REM monopolisera plus de 10 % des revenus du transport en 2027. Sur la Rive-Sud, par exemple, les revenus des billets d’autobus de Longueuil ne représentent que 66 % du niveau d’avant la COVID. .

« Nous faisons un projet de construction d’une artère à un coût compétitif et nous prenons tous les risques de construction, nous assumons tous les coûts. Je ne comprends même pas quel est le débat. Le vrai débat, c’est entre les communes et le gouvernement, mais qu’on soit au milieu de ça, je ne comprends pas », illustre Jean-Marc Arbaud.

Le « plus fondamental », conclut-il, « est que nous ayons le plus de services possible ». « Il n’y a pas que le REM, la solution, évidemment. Le REM, quant à lui, est une artère immense pour avoir un circuit qui permet de se déplacer, à l’instar du métro. Sauf qu’il faut du retrait. C’est une combinaison globale. »

 
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