50% culinaire, 50% social. Un restaurant pour relancer les chômeurs

50% culinaire, 50% social. Un restaurant pour relancer les chômeurs
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En partie restaurant, en partie salle de classe. C’est le concept du restaurant Spark ouvert début mars. L’établissement fonctionne comme n’importe quel restaurant sauf qu’une partie des serveurs et des cuisiniers apprennent en travaillant. La mesure, financée par l’Office cantonal de l’emploi (OCE), vise à réinsérer les chômeurs dans un secteur en forte tension.

La prise de service est on ne peut plus classique pour le chef du Spark Café. “J’annonce les bons et mon sous-chef est là pour accompagner tout ça.” Pour venir en aide, dix personnes bénéficiaires du chômage apprennent les bases du service en cuisine. « Ce n’est pas facile, murmure la chef Frédérique Turpin. « Nous les préparons à l’avance le matin pour les servir. Mais heureusement, certaines personnes ont déjà de bonnes bases. »

22 chômeurs, 7 formateurs

En salle et en cuisine, ce sont 22 apprenants, en tablier rose, qui suivent une formation de 8 semaines pouvant être prolongée. Tous sont au chômage et participent à cette réinsertion financée par l’Office cantonal de l’emploi.

C’est le cas de Gedia. Coiffeuse depuis 30 ans, elle souhaite terminer sa carrière dans la restauration. Avant et après le déjeuner, elle reçoit une aide pour la recherche d’emploi et des cours théoriques. « Sur les techniques, le vin, les fromages… C’est très complet. J’espère que cela m’ouvrira quelques portes.

50% cuisine, 50% social

Ce restaurant est le deuxième à Genève, après le Bistroquet, à fonctionner sous la houlette de l’OCE. Le lieu est géré par une entreprise privée, Novae, mais ne réalise aucun profit.
L’idée est d’être au service du client et surtout de former, explique la gérante du café Anne Senegas « Cela permet aux gens de passer 8 semaines entourés de professionnels et de reprendre goût au travail. Pour certains, cela a été compliqué avant son arrivée. Nous nous adaptons donc aux profils et les aidons à trouver leur chemin vers l’emploi. » « Nous faisons 50 % de cuisine et 50 % de social », résume le chef.

Une certification validée par la société des cafetiers doit couronner ce stage. 6 personnes ont déjà trouvé un emploi stable dans la restauration.

 
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