le rôle majeur d’une protéine élucidé

le rôle majeur d’une protéine élucidé
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Nouveaux travaux du laboratoire de Dr Frédéric Charron, directeur de l’unité de recherche en biologie moléculaire du développement neuronal à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), publié dans la revue Communications naturelles, ont révélé le rôle essentiel d’une protéine dans le fonctionnement de la cellule. Ce travail de recherche fondamentale, mené conjointement avec la Dr Xuecai Ge, de l’Université de Californie à Merced, ouvrent la porte à une meilleure compréhension des mécanismes à l’origine de certaines maladies.

Les cellules ont un cil

Frédéric Charron

Crédit : IRCM

La majorité des cellules de notre corps ont une structure appelée « cil primaire » ou simplement « cil ». Cette structure agit comme une antenne, car elle est chargée de détecter les signaux présents dans l’environnement de la cellule. Certains de ces signaux fonctionnent pour stimuler la prolifération cellulaire.

Dans ce travail, le Dr Charron, qui est également professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, et son équipe ont découvert une protéine essentielle pour permettre au cil, lorsqu’il détecte un signal de prolifération, de transmettre ce signal au reste de la cellule. .

Sans cette protéine (appelée Numb), bien que le signal soit détecté par le cil, l’information n’est pas transmise au reste de la cellule, ce qui empêche l’action qui lui est associée.

La prolifération des cellules cérébrales et ses conséquences

Dans ce cas, ce signal a pour effet de provoquer une prolifération cellulaire. Par conséquent, en l’absence de Numb, la prolifération cellulaire de certaines cellules cérébrales ne se produit pas. Ce travail est important car il démontre une nouvelle facette de ce qui est nécessaire au cil pour transmettre son signal au reste de la cellule.

Lorsque la transmission du signal reçu par le cil est perturbée, des défauts du développement cérébral, comme une hypoplasie du cervelet, peuvent survenir, comme l’a observé l’équipe du D.r Charron sur des souris.

“Des travaux ultérieurs permettront d’étudier plus en détail ce rôle de Numb par rapport aux cils dans les maladies pour, à terme, ouvrir la voie à de nouvelles thérapies”, a lancé avec enthousiasme le DD Patricia Yam, chercheuse associée principale à l’IRCM et l’une des premières auteures de l’étude.

À propos de cette étude

A également contribué à ces travaux au laboratoire de Dr Charron Sabrina Schlienger, Wei-Ju Chen et Vanesa Jimenez Amilburu.

Le Dr Charron est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neurobiologie du développement. Ce travail a été soutenu par les Instituts de recherche en santé du Canada, la Fondation Brain Canada-Weston et la Fondation canadienne pour l’innovation.

Lien vers l’article scientifique.

Canada

 
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