C’est l’un des premiers résultats du Projet de renforcement de la coopération transfrontalière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes du delta du fleuve Sénégal lancé en 2022. Au moins 35 agents ont été récemment formés à la télédétection par drone dans les aires protégées.
Les apprenants peuvent désormais utiliser GPS et drones pour renforcer la conservation des espaces naturels dans ces deux pays d’Afrique de l’Ouest où le braconnage, l’exploitation illégale des ressources forestières (bois, minerais) et les effets du changement climatique dictent leur loi. Ils donneront la priorité à leur expertise dans la Réserve de biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS).
Ce site situé entre la région de Saint-Louis au Sénégal et la Wilaya du Trarza en Mauritanie couvre une superficie de 641 768 hectares. Selon la coordinatrice du projet Aminata Diop Sall, les outils technologiques devraient faciliter la localisation et la cartographie du potentiel faunique et floristique, «surveillance aérienne et suivi des habitats naturels ainsi que analyse de données pour la prise de décision » pour une gestion intégrée des écosystèmes.
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La Mauritanie et le Sénégal ne sont pas les seuls États d’Afrique de l’Ouest à s’appuyer sur la télédétection par drone dans les zones forestières. Avec sept parcs nationaux, la Sierra Leone les a utilisés ces deux dernières années, notamment dans le cadre d’un programme de restauration de 960 000 hectares de terres. L’initiative soutenue par l’organisation britannique Crown Agents et le spécialiste des drones UAVaid vise à planter des arbres et surtout à les géolocaliser. Cette pratique permet de surveiller les propriétés et la santé des espèces végétales.
Benoît-Ivan Wansi
Sénégal
