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Les travaux sur le pont de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier sont un « désastre »

Les travaux sur le pont de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier sont un « désastre »
Les travaux sur le pont de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier sont un « désastre »

Les résidents de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et de Fossambault-sur-le-Lac ne supportent plus les travaux en cours sur le pont enjambant la rivière Jacques-Cartier, à tel point que certains se disent prisonniers de leur municipalité.

Depuis plus de quatre semaines, matins, soirs et week-ends, les citoyens ne peuvent plus quitter la ville, n’ayant qu’une seule issue, le pont.s’exaspère Maryse Gagné, résidente de Fossambault-sur-le-Lac. Elle déplore qu’il faille une heure ou plus pour parcourir une distance qui prend habituellement cinq minutes en voiture.

Pour éviter d’être en retard à l’université vendredi matin, sa fille a dû être hébergée à Québec puisque la circulation était extrêmement difficile entre 6h et 9h

Impossible d’estimer notre temps de trajet. C’est vraiment devenu problématique.

Une citation de Maryse Gagné, resident of Fossambault-sur-le-Lac

Maryse Gagné constate également que les autobus scolaires ne sont pas toujours en mesure de circuler et que lorsqu’ils le font, les enfants sont en retard et manquent plusieurs heures d’enseignement chaque matin.

Le Centre de services scolaires de la capitale confirme que les travaux en cours ont un impact sur les écoles du secteur avec des retards variables de certains bus.

Les équipes scolaires restent attentives et ajustent leur encadrement si nécessaire pour garantir le bon déroulement de l’arrivée des élèves.écrit par courriel Marie-Claude Lavoie, coordonnatrice des communications.

Le pont fait actuellement l’objet d’importants travaux de réparation. Son revêtement est très endommagé. Il est couvert de bosses, de trous et de crevasses du nord au sud.

Le pont qui enjambe la rivière Jacques-Cartier à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier fait actuellement l’objet de réparations majeures.

Photo: Gaétan Genois

De nombreux commentaires sur les réseaux sociaux

Maryse Gagné n’est pas la seule à trouver la situation chaotique. Les commentaires affluent sur les réseaux sociaux. Plusieurs blâment la gestion des travaux et le manque de communication du ministère des Transports (MTQ) quant à leur réalisation.

C’est aussi ce que déplore le maire de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Pierre Dolbec. Nous avons vraiment eu des problèmes de communication. Il [MTQ] a pris une décision et ne nous en a pas informé. Nous n’avons pas été en mesure d’informer adéquatement nos citoyens. Ce n’était vraiment pas à la hauteur [à quoi] nous sommes en droit d’espérer protéger 10 000 personnes de la populationdéclare-t-il.

Je suis maire depuis 2012, nous avons encore eu de gros travaux à Sainte-Catherine. C’est le pire chantier que j’ai vu jusqu’à présent.

Une citation de Pierre Dolbec, mayor of Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier

Le MTQ assure toutefois qu’elle collabore avec les municipalités, la Sûreté du Québec et les services scolaires pour trouver des solutions pour améliorer la situation des usagers de la route.

Son porte-parole Nicolas Vigneault ajoute toutefois qu’il ne faut pas oublier qu’il y a eu un explosion démographique dans ce secteur ces dernières années, ce qui peut avoir un réel impact sur le trafic.

Selon lui, tout est mis en place pour réduire les impacts négatifs des travaux sur les citoyens en matière de signalisation notamment.

L’horaire des feux de circulation a également été ajusté à l’intersection des chemins Fossambault et Duchesnay, afin de mieux équilibrer les temps d’attente. Lorsque le chantier est actif, des signaleurs sont positionnés au feu de circulation à l’intersection des chemins Fossambault et Duchesnay, ainsi que sur le chemin Saint-Denys-Garneau.

Selon Pierre Dolbec, le manque de communication entre les signaleurs, le mauvais état du pont et l’imprudence de certains citoyens sur la route n’ont pas arrangé la situation. C’est une accumulation de beaucoup de choses !

[Les signaleurs] sont mal équipés, ils ne peuvent pas se parler, donc il y avait toujours des temps d’arrêt de deux, trois, quatre minutesil explique.

La situation devrait s’améliorer vers le 10 octobre. Le maire demande aux citoyens de continuer à faire preuve de patience d’ici là.

En attendant, le MTQ incite les usagers de la route à privilégier le covoiturage et à encourager le télétravail lorsque cela est possible.

 
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