« L’agriculture doit évoluer dans ses pratiques »

« L’agriculture doit évoluer dans ses pratiques »
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Les agriculteurs du Vaucluse viennent de vivre une nouvelle nuit d’angoisse, ce mercredi 24 avril au matin. Avec un épisode de gel tardif ces derniers jours, les dégâts sont considérables dans certaines zones du département. Pour l’instant, la Chambre d’Agriculture estime les pertes de vin à 50 % en moyenne dans la vallée du Calavon (entre 5 et 100 % de perte selon les parcelles), à environ 30 % dans l’ouest du Ventoux, et jusqu’à 100% pour certaines parcelles du Sud Luberonnotamment près de Beaumont-de-Pertuis.

Les dégâts sont également estimés pour les abricots, qui n’ont pas apprécié le gel, ni de périodes de pluie au moment des fleurs. Il est également trop tôt pour connaître les conséquences sur la production de pommes et de cerises. “Il semble y avoir moins de dégâts sur les cerises, souligne Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture du Vaucluse. Mais certains ont des teintes brunes, on en saura plus quand le calibre augmentera. »

« L’agriculture doit s’adapter au changement climatique »

Après plusieurs années de pertes de récoltes dues au gel, nous devons réfléchir à de nouvelles façons de faire les chosesselon Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture.

« Bien sûr, nous ne changerons pas le climat. Nous devons évoluer dans nos pratiques, mais pour cela, nous devons disposer d’une trésorerie importante. Les pratiques peuvent être : l’allumage de bougies, de tours éoliennes, de filets, de bâches antigel, les listes des agriculteurs. Pour ceux qui ont la chance de disposer d’un réseau d’irrigation assez conséquent, il est possible de faire du micro-aspersion. On pulvérise les fruits, pour créer un léger film de gel, et sous la glace, la température est de 0, donc les fruits ne gèlent pas.

Mais tout cela demande de la technique “assez pointu”assure le professionnel. “Il est nécessaire être accompagné de techniciens pour prendre la bonne décision, choisissez le bon outil, la bonne température, le bon moment. Georgia Lambertin demande également que davantage de stations météo disposent de données très précises et puissent anticiper. « Tout cela nous permettra d’adapter les moyens de contrôle, pour que l’agriculture s’adapte au changement climatique »conclut-elle.

 
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