la grève est levée, mais les avions seront cloués au sol ce jeudi

la grève est levée, mais les avions seront cloués au sol ce jeudi
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Pas sûr que la nouvelle redonnera le sourire aux passagers dont les vols ont été annulés, ou aux « chanceux » dont l’avion a été entretenu, mais qui subiront les désagréments du grand chaos qui devrait régner, ce jeudi 25 avril. dans les aéroports du pays.

Le syndicat national des contrôleurs aériens (SNCTA, majoritaire – il a rassemblé 60 % des voix aux dernières élections professionnelles), qui proteste contre les mesures d’accompagnement du projet de refonte complète du contrôle aérien français, a renoncé ce mercredi avril. 24 heures du matin pour faire grève. “Un accord a été trouvé, le SNCTA lève son préavis”, a expliqué l’organisation syndicale, dans un message concis sur son site internet. Contactée, elle n’a pas répondu à nos demandes.

Trop tard cependant pour éviter des perturbations majeures du trafic aérien, d’autant que plusieurs syndicats minoritaires restent, de leur côté, déterminés à faire grève. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de réduire, ce jeudi 25 avril, leur programme de vols de 75 % à Orly et de 55 %, à Roissy Charles de Gaulle, ainsi que de 65 % à Marseille et 45 %. % dans les autres aéroports métropolitains.

Les menaces sur le pont de l’Ascension levées

« Un peu moins bon que prévu, mais pas bon du tout », résume un pilote d’Airbus. Toujours sur son site Internet, le SNCTA fait valoir que « compte tenu du délai extrêmement court lié à cette conciliation de dernière minute, chaque responsable du traitement peut annuler sa déclaration préalable, malgré le délai de 18h la veille dépassé”. “Une honte! » a déclaré quelqu’un proche des négociations. Avec très peu d’avions dans le ciel, les contrôleurs du SNCTA qui viendront demain (ce jeudi) ils n’auront qu’à se tourner les pouces. »

Bonne nouvelle pour les passagers aériens, cependant, la menace qui planait sur le pont de l’Ascension a disparu. Suite à l’annulation de sa grève jeudi, le SNCTA a également levé son deuxième préavis qui visait les 9, 10 et 11 mai.

Qu’a obtenu le syndicat majoritaire des contrôleurs aériens ? Le gouvernement aurait agi sur l’une de ses principales revendications : l’accès aux plus hautes carrières de la fonction publique pour les contrôleurs aériens proches de la retraite, selon une information du quotidien Les Échos que le ministère des Transports n’a ni confirmée ni confirmée. a nié cela. Ils bénéficieraient ainsi d’une meilleure rémunération puis d’une pension bonifiée lorsqu’ils arrêteraient de travailler, à 59 ans.

Des grévistes contre une généralisation des blaireaux

« Des mesures réglementaires ont été données, mais pas tout ce que souhaitaient les syndicats », a simplement indiqué Patrice Vergriete, le ministre des Transports. La seule certitude est que les concessions faites par le gouvernement n’auront « aucun effet sur les contribuables et aucun impact sur les finances publiques », a insisté son entourage. Le budget de la DGAC, en effet, et donc des contrôleurs, est complété par les redevances payées par les compagnies aériennes.

Autre pomme de discorde : de nombreux grévistes déclarés protestaient contre la généralisation des distributeurs de badges et de pointeuses, dont la mise en place vise à contrôler leur présence effective dans la tour de contrôle. Dans la question ? Le système du « clearing », par lequel les contrôleurs s’autorisent mutuellement les absences qui ne figurent pas sur les plannings officiels. Initialement, la généralisation des blaireaux n’était pas intégrée au projet de réforme, mais elle a été ajoutée fin mars, suite aux recommandations du Bureau d’enquête et d’analyse (BEA).

L’un de ses rapports révélait en effet une grave panne, survenue le 31 décembre 2022, sur une piste de l’aéroport de Bordeaux Mérignac. Un Airbus EasyJet et un petit avion de ligne ont failli entrer en collision suite à une erreur majeure des équipes de contrôle, en sous-effectif dans la tour…

« La sécurité n’a pas de prix et l’installation de distributeurs de badges n’est pas remise en cause », tonne la DGAC. S’il y a six contrôleurs dans la tour, il est impensable qu’il n’y en ait que trois. » Même fermeté du côté du ministère : « Sur la question des blaireaux, il n’y a pas de négociation possible ».

 
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