cet élu de Haute-Garonne renonce à tous ces mandats pour s’élancer sur les routes du monde

cet élu de Haute-Garonne renonce à tous ces mandats pour s’élancer sur les routes du monde
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l’essentiel
D’un seul geste de la main, le maire de Paulhac et conseiller départemental de la Haute-Garonne renonce à tous ses mandats pour une nouvelle vie sur les routes du monde. Ce jeudi, plus de 500 amis et proches se rassembleront autour de lui pour lui dire au revoir.

Pourquoi cette décision soudaine de tout arrêter ?

Depuis mon premier engagement, j’ai appelé au renouvellement régulier du monde politique. Pour moi, un agent public doit être en phase avec son temps, avec son époque et ne jamais chercher à faire de la préservation de ses mandats la raison de son action. Ce sont ces idées qui doivent toujours guider le désir de convaincre qui dépend aussi de sa propre éthique de conviction. Faire aujourd’hui ce que j’ai demandé hier, tel est le sens de ma décision. Le choix de démissionner en cours de mandat est aussi pour moi le meilleur moyen de transmettre et de soutenir.

Regrettez-vous de ne plus être cette personnalité publique que vous aimiez tant ?

L’heure n’est plus à la nostalgie. Après avoir été chef d’entreprise pendant près de 30 ans et élu local pendant plus de 35 ans, j’ai envie d’écrire une nouvelle page du roman de la vie. Je le fais avec le même enthousiasme que celui de la jeunesse et la même détermination de vouloir travailler et être utile dans un monde où l’Homme continue de détruire sa propre maison et ses propres frères.

Quel est votre meilleur souvenir de ces années de mandat ?

J’en mentionnerais deux. Tout d’abord notre combat contre le deuxième aéroport. Nous étions mobilisés chaque jour, chaque nuit, de village en village, de champ en champ, de salle des fêtes en salle des fêtes. Nous nous sommes battus pour préserver nos collines et assurer la survie du territoire. Avec notre musique, avec nos sourires et avec nos larmes nous n’avons pas cédé et nous avons été victorieux. Ma deuxième Source de satisfaction a été le tourisme de la Haute-Garonne, élevé au firmament des destinations les plus vertes de France. Elle est devenue une référence en matière de destination touristique durable, récompensée par de nombreuses récompenses.

Avez-vous déjà été tenté par un autre mandat comme celui de député ?

J’ai occupé tous les mandats locaux, maire, conseiller régional, conseiller départemental, président d’un syndicat mixte, président d’une intercommunalité avec la satisfaction de ne jamais perdre une élection en 35 ans de mandat. Je mentirais si je disais que je n’ai jamais nourri l’espoir d’un mandat national ! Cependant, l’obligation d’abandonner mes mandats locaux pour exercer une fonction législative à Paris ne m’a pas donné suffisamment d’enthousiasme pour quitter la Haute-Garonne.

Qu’attendez-vous de ce tour du monde ?

Il me fallait un projet fou et ambitieux. Nous nous sommes fixés l’ambition, avec mon partenaire, d’aller à la rencontre des peuples autochtones, de mieux comprendre l’histoire de l’humanité, d’apprendre d’autres langues, de gravir des sommets encore plus beaux. Ce voyage sera aussi pour nous l’occasion d’aider régulièrement ceux qui ont été moins gâtés que nous par l’injustice du hasard. Là comme ici, je resterai un militant de la planète pour des causes justes et pour défendre le vivant.

Comment se déroulera ce voyage ?

Nous commencerons par l’Amérique du Sud. Le 5 mai, nous conduirons notre van à Anvers. C’est à Montevideo, en Uruguay, que nous le retrouverons pour entamer une tournée mondiale dont on ne connaît pas la fin. Pour cette première partie, nous découvrirons successivement l’Uruguay, la Bolivie, l’Argentine, le Chili, le Pérou, l’Équateur, la Colombie, le Venezuela et le Brésil.

Pourquoi ces pays spécifiquement ?

Sans doute pour l’imagination qu’ils inspirent et pour rencontrer mes héros d’hier et d’aujourd’hui, sur les traces de Magellan, en Terre de Feu, sur celles du commandant Charcot, en Antarctique, de Che Guevarra, en Bolivie, d’Hiram Bingham au Machu Picchu. , de Darwin aux Galapagos, du grand chef Raoni et du peuple Kapayo ou encore de Saint-Exupéry, Mermoz ou Guillaumet partis de Toulouse à la conquête des Andes.

Et cette histoire de crêpes françaises proposées à la population ?

Nous croyons à l’échange et au partage. Nous avons pensé que proposer une spécialité culinaire française préparée dans notre van nous amènerait à nouer des liens avec les habitants des lieux que nous traverserons. C’est ainsi que nous arborerons quelques drapeaux français, diffuserons de la musique française et proposerons des crêpes dans le but d’engager la conversation avec la population locale ou les touristes de passage.

 
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