« IA, Mistral perdant pour la France »

« IA, Mistral perdant pour la France »
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Le projet de fusion de l’audiovisuel public, qualifié par le Syndicat national des journalistes (SNJ) de « menace pour les missions et les rédactions de l’audiovisuel public ».

C’est un projet qui manque de clarté et dont on ne voit pas vraiment la finalité. La question du moment est celle de la forme que pourrait prendre une telle fusion : holding ou fusion ? Une fusion paraît complexe car les mondes de la radio et de l’audiovisuel fonctionnent selon des modèles très différents. Alors que Radio France produit massivement ses contenus en interne, France Télévisions a largement recours à des productions externes et a même des obligations en la matière. Le véritable sujet, indépendamment du projet de fusion, est celui du financement et des moyens donnés au service public, qui constituent la garantie d’une information sérieuse et fiable alors que la redevance TV – soit trois milliards d’euros annuels – a été sacrifiée. pour des raisons électorales. Il ne faut pas oublier que le service public représente le principal financier de la création audiovisuelle en France.

Les positions d’Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire sur l’intelligence artificielle et la nécessité pour l’Europe d’innover avant de réglementer pour rester compétitive.

De quel Macron parle-t-on ? Celui qui inaugure la Cité internationale de la langue française en vantant nos droits d’auteur ou celui qui donne le discours inverse à l’écosystème tech toulousain ? La France a inventé le droit d’auteur à l’européenne et a toujours adopté une position ferme sur le sujet. Autant dire que la position de la France ces dernières semaines et son obstination à défendre les intérêts des acteurs de la tech au détriment total du droit d’auteur ont suscité l’incompréhension à l’échelle internationale. Pour le gouvernement, cette affaire, qui visait notamment à soutenir la société française Mistral, pourrait être qualifiée de Mistral perdant.

La Coalition française pour la diversité culturelle, que vous présidez, tire la sonnette d’alarme alors que les négociations commerciales engagées depuis 2017 par 71 États membres de l’Organisation mondiale du commerce pour établir des normes relatives au commerce électronique s’accélèrent.

Il faut être très vigilant car lorsqu’on parle d’exceptions culturelles dans les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel, typiquement avec des quotas d’œuvres françaises ou européennes, ces négociations pourraient tout remettre en cause. Premièrement, le droit de mener librement une politique culturelle. C’est la mère de toutes les batailles. Cet acquis datant de 1993 est aujourd’hui en danger, la Commission européenne n’ayant pas expressément exclu le secteur audiovisuel des négociations.

Strasbourg, première ville française à devenir capitale mondiale du livre à compter du 23 avril, Journée mondiale du livre et du droit d’auteur de l’UNESCO.

C’est une nouvelle positive. Strasbourg est une belle ville, profondément européenne, comme en témoignent les institutions présentes. Nous parlons aussi d’une année pleine d’événements démontrant que la culture rassemble dans un monde marqué par les divisions. Il est également essentiel de mettre l’accent sur le livre et la lecture, notamment auprès d’un jeune public de plus en plus attiré par les environnements numériques.

CMA CGM se positionne dans les médias avec l’acquisition de BFMTV et RMC.

La véritable cible, à mon sens, c’est M6, au capital duquel le groupe a investi. A cet égard, on peut regretter la fusion avortée entre TF1 et M6 qui aurait permis la création d’un centre commercial plus fort sur le marché, l’avenir de ces chaînes passant par leur regroupement. L’erreur de l’Autorité de la concurrence a été de penser en termes purement audiovisuels alors que l’environnement mondial dans lequel évoluent ces chaînes a profondément changé. Cependant, le numérique contribue peu au financement de la création et est beaucoup moins maîtrisé que l’audiovisuel.

 
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