« Si la science ouverte est si importante pour les pays développés, elle est vitale pour d’autres pays émergents ou en développement comme le Maroc. Elle offre ainsi aux chercheurs de ces pays un accès équitable à l’information à travers un large éventail de ressources », a indiqué M. Miraoui qui s’exprimait lors d’une séance plénière sous le thème « Les actions internationales au service des défis mondiaux : Faire de la science ouverte une réalité », dans le cadre de la Réunion ministérielle de l’OCDE sur les politiques scientifiques et technologiques.
La science ouverte, a-t-il poursuivi, leur permet également de réduire les coûts de la recherche, en supprimant les frais liés à l’achat d’abonnements aux revues scientifiques et à l’accès aux bases de données que le ministère couvre depuis plusieurs années au profit de ses chercheurs, notant qu’en termes de politique publique, cela libère des ressources financières pour les réinvestir dans les activités de recherche et développement.
“Convaincu de ces objectifs, le Maroc s’aligne sur les recommandations de l’OCDE en matière de science ouverte”, a affirmé le ministre, précisant que plusieurs initiatives sont déjà promues par le Royaume en ce sens, au bénéfice des scientifiques du monde entier. l’ensemble et plus particulièrement ceux des pays en développement, notamment africains.
Dans ce sillage, M. Miraoui a souligné que « le Maroc est résolument déterminé à poursuivre cette politique volontariste en faveur de la science ouverte », notant que dans cette perspective, le Royaume adhère aux initiatives que promeut l’OCDE dans ce sens, comme la volonté de faire les politiques en matière de science, de technologie et d’innovation constituent un instrument permettant de faire face aux crises mondiales telles que le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution, les maladies émergentes et les pandémies, l’alimentation, ainsi que l’eau et l’énergie, dans un contexte d’inégalités croissantes, de pauvreté et de tensions géopolitiques.
Le responsable, à cet égard, a souligné que son département est en train de lancer de nouveaux instruments pour fédérer les activités de recherche au niveau national, notamment l’Institut de Recherche Thématique, impliquant les décideurs politiques, les universités et le secteur privé autour des questions sociétales et des priorités nationales, comme comme l’eau, les biotechnologies médicales et alimentaires et les transformations sociales.
Il a également souligné l’importance de promouvoir des valeurs et des principes partagés en matière de science, de technologie et d’innovation, notamment la liberté académique et scientifique, l’excellence scientifique, l’ouverture, la transparence, la réciprocité, la responsabilité, l’éthique de la recherche, l’intégrité et la sécurité, ainsi que la diversité, l’équité. , l’inclusion et l’accessibilité, qui sous-tendent tous une recherche et une innovation de qualité, responsables et mutuellement bénéfiques.
Et de rappeler que le Maroc a adopté « la Déclaration sur le dialogue multilatéral sur les principes et les valeurs de la coopération internationale en matière de recherche et d’innovation », établie le 16 février 2024 à Bruxelles.
« Le Maroc reste ouvert à tous les partenariats de collaboration, que proposent l’OCDE et ses membres, pour renforcer la coopération et la solidarité internationales en matière de recherche, de mobilité et de circulation des talents, y compris avec les pays émergents et en développement. développement, sur la base de valeurs communes, en tenant compte de l’intégrité et de la sécurité de la recherche et de la situation de chaque pays », a conclu le ministre.
Placée sous le thème « Défis partagés, actions transformatrices », la Réunion ministérielle de l’OCDE sur les politiques scientifiques et technologiques (23-24 avril) vise à définir des actions transformatrices dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation, pour accélérer les transitions vers une plus grande durabilité, en intégrant des valeurs communes. dans la gouvernance de la science et des technologies émergentes et dans le renforcement du rôle de la coopération internationale afin de relever les défis mondiaux.
Face aux différents défis mondiaux, au premier rang desquels le changement climatique, la sauvegarde de la biodiversité ou la gestion durable des ressources, cet événement, qui a réuni des ministres et des représentants de haut niveau des pays membres et non membres de l’OCDE, ainsi que organisations internationales, ont permis aux différentes délégations internationales de rassembler leurs stratégies de transformation dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation.
