conseils d’un expert des Yvelines sur les chenilles processionnaires

conseils d’un expert des Yvelines sur les chenilles processionnaires
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Par Fabien Dézé
Publié le

24 avril 24 à 14h12

Chaque année, à l’arrivée du printemps, ce sont eux lesangoisse de nombreux particuliers, mais aussi de nombreuses communes, dans les Yvelines comme ailleurs, partout en France.

Les chenilles processionnaires du pin descendent de leur nid dès l’arrivée des beaux jours et peuvent être responsable de nombreuses pathologies à cause de leurs poils (ils peuvent en avoir jusqu’à 1 million) : démangeaisons, problèmes respiratoires, conjonctivite, mal de gorge…

Il faut agir très tôt

Si le problème se révèle au printemps, c’est néanmoins bien avant qu’il faut agir, selon Karl Llopis, spécialisé avec sa société KL Services 3D, basée à Bazemont (Yvelines), dans le lutte antiparasitaire et les espèces envahissantes (rats, frelons, guêpes, pigeons, etc.).

« Quand les chenilles processionnaires sont au sol, il est déjà trop tard, elles ont commencé à se reproduire. »

Karl Llopis, de la société KL Services 3D

« Entre 100 et 200 chenilles par nid »

Depuis mi-novembre 2023, l’expert dit intervenir sur plus de 1 000 nids. « Mon record, c’est 57 nids dans le même arbre, un pin de 20 mètres de haut », explique-t-il.

Comment anticiper le problème ? « Pour ma part, sur mon portefeuille clients, je fais prévention à partir de novembre, poursuit Karl Llopis. Je pratique ensuite ce qu’on appelle le désherbage, l’élimination des nids de chenilles processionnaires. J’interviens avec une grosse perche. »

« Dans un nid, il y a généralement entre 100 et 200 chenilles. Agir tôt est la meilleure solution pour protéger l’arbre. »

Karl Llopis, de la société KL Services 3D
Avec sa société KL Services 3D, l’Yvelinois Karl Llopis est membre du réseau national TechniPest, spécialisé dans la lutte contre les nuisibles. ©Fabien Dézé

La vigilance s’impose dès l’automne

L’entrepreneur bazemontais incite donc les particuliers à la vigilance dès l’automne. « Avec des jumelles, ils ne doivent pas hésiter à repérer d’éventuels nids. Pendant le’désherbage, j’éliminerai les nids les plus visibles et je pourrai faire un deuxième passage en janvier ou février. »

Autre solution complémentaire : l’installation d’un piège à collier afin de capturer les chenilles en cortège qui descendent de l’arbre. “L’appareil doit être totalement étanche, pour que la mousse épouse bien l’ensemble du tronc”, ajoute le spécialiste.

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Même les nids vides sont dangereux

Et si les chenilles processionnaires avaient déjà envahi le sol ? « En cas d’urgence, il faut éloigner les animaux et les enfants, s’équiper d’un masque FFP2, de lunettes DIY etun vaporisateur aveceau savonneuse pulvériser les chenilles. »

«Je conseille alors de rramasser avec une pelle ou un balai et placez-les dans un sac de type congélateur », ajoute Karl Llopis, qui encourage également fortement ses clients à se méfier des nids vides.

« Il reste toujours quelques cheveux derrière. Ils piquent depuis deux ou trois ans. Bien sûr, lorsque les nids s’agrandissent, les poils se baladent partout. Tout cela expose les chiens et les chats à des risques vitaux. »

Karl Llopis, de la société KL Services 3D

A Bazemont, le petit village de 1 500 habitants où est implantée son entreprise, Karl Llopis participe de temps à autre à des réunions publiques pour informer les habitants de la pratiques à adopter.

Elle opère dans un rayon d’environ 15 km autour de la commune. « Notre région est touchée par ce problème depuis quinze ans et le sera encore davantage avec le réchauffement climatique. »

Attention également aux chenilles du chêne

Si les chenilles processionnaires du pin sont les plus connues, l’Yvelinais de 51 ans invite également les habitants à se méfier. ceux du chêne. « Ils sont moins visibles car ils ne descendent pas des arbres. »

Leur saison ne fait que commencer, souligne-t-il, et ils éparpilleront leurs cheveux sur le sol, ce qui peut être encore plus problématique. C’est plus rare, mais plus complexe à traiter. »

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