Kai Havertz, propre comme un faux neuf – Premier League – J29 – Arsenal-Chelsea (5-0)

Kai Havertz, propre comme un faux neuf – Premier League – J29 – Arsenal-Chelsea (5-0)
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Cela faisait trois semaines que son nom n’était pas apparu sur le tableau d’affichage. Un manque symptomatique d’un joueur en quête de repères depuis son arrivée à Arsenal à l’été 2023. Ce lundi soir, Kai Havertz a donc corrigé le tir en inscrivant un doublé contre son ancienne équipe (5-0) et s’est offert un bol d’air. à Artilleurs qui conservent la tête du championnat. Au-delà de sa performance, l’Allemand continue de prouver que son équipe peut se passer d’un numéro 9 professionnel, puisque lui, le joueur offensif polyvalent, remplit parfaitement ce rôle.

Kai version 2019

Impliqué sur les trois premiers buts de la soirée, Havertz a joué son rôle avec technique et puissance. Comme un lointain souvenir de ses débuts au Bayer Leverkusen, il fut tantôt décrocheur, tantôt passeur, et surtout buteur. Son doublé en moins de dix minutes en est une parfaite illustration : un premier but inscrit en dépassant Benoit Badiashile et Marc Cucurella (57e).e), un second à la touche somptueuse dont lui seul a le secret (65e). Pourtant, affronter son ancien club n’est jamais simple, surtout quand on a soulevé avec lui le plus beau trophée. Mais là n’était pas la question pour le natif d’Aix-la-Chapelle, qui savait où se positionner pour aider ses partenaires et avec qui communiquer pour enfoncer le clou et décrocher une victoire historique dans ce derby du nord-ouest de Londres. « Pour un numéro 9, marquer deux buts comme il l’a fait est une grande contribution. Je suis sûr qu’il est très, très heureux. a confié son coach Mikel Arteta après la rencontre, fier de sa découverte.

Le technicien espagnol, comme tout élève de l’école de Guardiola, a une affection pour les systèmes de jeu sans attaquant central préféré. Même s’il inclut Gabriel Jesus et Eddie Nketiah (et dans un autre registre Gabriel Martinelli), la blessure du premier et le manque de régularité du second ont fait de Kai Havertz le candidat idéal à l’avant du trio offensif. Fin février, le numéro 29 d’Arsenal – jusqu’alors cantonné à un rôle de milieu offensif – a accentué sa transformation pour monter d’un cran et ne plus marcher dans les pieds de Martin Ødegaard, Emile Smith-Rowe, Declan Rice ou encore Jorgenho. Le bassin de milieu de terrain de Artilleurs est très bien fourni, trop bien en fait. Au point que l’éternelle quête d’un numéro 9 décisif depuis le départ d’Olivier Giroud à Chelsea ne semble pas résolue.

L’élu ou le perdant ?

Le grand Allemand de 24 ans (1,93 m) n’est peut-être pas non plus le joueur qu’attendaient les fans d’Arsenal. Kaï “Harvey”comme on le surnomme outre-Manche, n’a pas été décisif lors de la campagne de Ligue des champions, inscrivant un seul but en 10 titularisations. Insuffisant pour éliminer le Bayern Munich et espérer accéder au dernier carré de la C1. Il fait pourtant partie des hommes les plus réalistes de la saison (12 buts et 5 passes décisives) et se positionne comme le meilleur tireur du club derrière Leandro Trossard (15 pions, 2 passes décisives) et Buyako Saka (18, 14). Un trio de buteurs impériaux en série en championnat. Suffisant pour remporter la Premier League ? La question se pose toujours pour Arsenal qui court après un quatorzième titre de champion en deux décennies. L’incertitude autour de son numéro 9 (vrai ou faux) ne pourra être résolue que lorsque le club sera à nouveau sacré. C’est désormais à Kai Havertz de prouver le contraire.

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