MONTRÉAL — Les 1 150 débardeurs du port de Montréal ont refusé la dernière offre de l’employeur et ont émis un mandat de grève, a annoncé le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) dans un communiqué mercredi soir.
Les débardeurs ont voté à 99,63% contre l’offre patronale globale de l’Association des employeurs maritimes et à 97,88% pour «se doter de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève». Ils sont représentés par une section locale du SCFP, affiliée à la FTQ.
« Les parties seront en médiation le jeudi 26 septembre afin de poursuivre leurs efforts pour parvenir à une entente satisfaisante », indique le communiqué.
Le taux de participation au vote, qui s’est déroulé du mardi 18 heures au mercredi 18 heures, s’est élevé à 90,33 %. Trois réunions étaient prévues mardi afin que tous les débardeurs puissent y assister, quel que soit leur quart de travail.
La dernière offre de l’Association des employeurs maritimes a été soumise le 22 juillet.
Mardi, le comité de négociation et le comité exécutif de la section locale du SCFP avaient recommandé aux débardeurs de rejeter l’offre parce qu’ils la jugeaient peu différente de la précédente du 17 avril 2024, « à part quelques modifications cosmétiques ».
Cette autre offre a été soumise aux syndiqués, qui l’ont rejetée dans une proportion de 99,54 %.
La convention collective des dockers du Port de Montréal a expiré le 31 décembre 2023.
Pendant ce temps, plus au sud, une menace de grève majeure se profile pour le 1er octobre dans plusieurs ports de la côte est américaine, de la part de l’Association internationale des débardeurs.
