L’Outaouais est actuellement la cible d’une succession de démissions parmi les technologues en imagerie médicale, tandis que plusieurs professionnels partent pour des salaires plus intéressants dans les hôpitaux d’Ottawa.
La situation inquiète les urgentistes de l’hôpital du secteur Hull, qui craignent que les patients ayant besoin d’un « scan » la nuit ne puissent recevoir les traitements nécessaires à leur survie.
Écoutez l’urgentologue du département de Gatineau-Hull, président par intérim du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CISSS de l’Outaouais, Peter Bonneville, discuter avec Paul Arcand du fait que les technologues en imagerie médicale partent en Ontario, parce que ils sont attirés par une rémunération plus élevée de près de 30 000 $.
Le médecin urgentiste explique que l’impact est important, voire critique, sur les services d’urgence, alors que les postes vacants atteignent près de 50 %.
Il soutient que la pénurie menace la capacité de l’hôpital de Hull à prodiguer des soins adéquats, augmentant les risques pour les patients et révélant un problème systémique dans la région.
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