DERNIÈRES « RÉCRIMINATIONS » CONTRE MACKY SALL

DERNIÈRES « RÉCRIMINATIONS » CONTRE MACKY SALL
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Le rapport annuel (2024) d’Amnesty International sur la situation des droits humains au Sénégal en 2023, qui sera publié aujourd’hui mercredi 24 avril, passera en revue les manquements et autres atteintes à la « dignité humaine » constatés depuis la publication du rapport précédent, notamment lors de les manifestations de juin dernier et la période préélectorale. Seydi Gassama et Cie exposeront, pour la dernière fois, les violations des libertés citoyennes sous le régime du président Macky Sall qui a quitté le pouvoir le 2 avril.

Amnesty International publie aujourd’hui, mercredi 24 avril, son rapport annuel 2024 sur la situation des droits humains dans le monde. Pour le Sénégal, comme c’est le cas depuis 2021, le document risque d’être très critique à l’égard de l’ancien régime.

Outre les propos habituels comme la mendicité des enfants, les enfants des rues, les entraves à la liberté d’expression et de manifestation, les défenseurs des droits humains ne manqueront pas d’évoquer les nombreuses restrictions constatées avant la tenue de l’élection présidentielle de mars 2024.

De nombreux décès ont été enregistrés sans que le pouvoir sortant ne manifeste la moindre volonté d’élucider leurs causes. Pourtant, le gouvernement du président Macky Sall s’était engagé à mener des enquêtes pour déterminer les responsabilités, sans qu’aucune avancée majeure ne soit constatée jusqu’à son départ du pouvoir.

L’espoir de découvrir les véritables raisons et les auteurs de ces décès, provoqués pour la plupart par l’usage de balles réelles, est anéanti par la loi d’amnistie votée par l’Assemblée nationale le 4 mars 2024, qui efface l’ardoise. de toutes les crises préélectorales et sociopolitiques et des crimes nés de ces événements depuis février 2021, au nom de la réconciliation nationale.

Les arrestations massives, justifiées par des troubles à l’ordre public, des menaces à l’intégrité nationale ou encore du terrorisme, aboutissent toutes à des libérations, sans procès, et s’inscrivent également dans une logique de pacification du public spatial.

Le recrutement de milices privées a également été dénoncé par des associations de défense des droits de l’homme. Amnesty International condamnera certainement cette pratique qui s’est développée et que la section sénégalaise de l’organisation a toujours dénoncée. La violence politique a également conduit à des restrictions sur l’utilisation d’Internet.

A plusieurs reprises, des dénonciations ont été faites contre cette directive étatique qui réduisait la communication des Sénégalais. Amnesty International a également déploré la coupure du signal de télévision comme ce fut le cas pour le groupe Walfadjri. La surpopulation carcérale est toujours dénoncée par Amnesty International, qui réclame bien souvent des peines alternatives à la détention.

Après cette publication, la balle sera dans le camp du régime du président Bassirou Diomaye Faye, à qui revient désormais le rôle de garant du respect des droits de l’homme et des libertés des citoyens.

 
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