Le déploiement du REM retardé à une date inconnue

Il vous faudra encore attendre pour monter à bord du train du Réseau express métropolitain (REM) à Deux-Montagnes, Laval ou Sainte-Anne-de-Bellevue. Radio-Canada a appris de plusieurs sources que le déploiement est encore une fois retardé. L’information nous a été confirmée par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui pilote le projet.

Annoncée d’abord pour 2023, puis pour 2024, l’installation des antennes nord et ouest n’interviendra pas avant 2025. Mais impossible de savoir quand. Échaudé par les promesses de délais non tenus, Caisse Infra ne souhaite plus s’engager publiquement sur un calendrier.

Évidemment, nous avons un plan, mais donner une date aujourd’hui ne fait rienexplique le chef de projet du REM, Julien Hurel, en entretien. Il ne veut pas créer une attentetout en maintenant la pression sur les équipes travaillant heures par jour, 7jours par semaine”, “texte”: “24 heures sur 24, 7 jours sur 7”}}”>24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Notre engagement est de fournir un système ferroviaire sûr et fiable le plus rapidement possible.

Une citation de Julien Hurel, chargé de projet du Réseau express métropolitain, en entrevue à Radio-Canada

Selon nos informations, aucune mise en service n’est prévue pour les premiers mois de 2025 dans les prévisions financières de Caisse Ci-dessous.

Même si le rail est déployé sur l’ensemble du réseau, il reste encore 19 des 26 gares à ouvrir. Celles de l’aéroport Montréal-Trudeau et de Griffintown-Bernard-Landry sont attendues, encore plus tard, en 2027.

Le tracé du réseau de 26 stations. Sections en pointillés dans les tunnels.

Photo : CDPQ Infra

Beaucoup de difficultés avec le tunnel du Mont-Royal

Le projet de huit milliards de dollars est retardé par les défis posés par le tunnel sous le mont Royal, construit en 1912. Il doit relier, sur cinq kilomètres, les stations Gare Centrale et Canora, en passant par les stations McGill et Édouard-Montpetit. .

Nous avons travaillé dur sur ce secteur particulierexplique Julien Hurel en parlant d’une tâche très complexe. En plus du défi de travailler dans un environnement fermé pendant la pandémie, les travailleurs ont retrouvé de vieux explosifs oubliés dans le tunnel.

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Le tunnel sous le mont Royal représente « sans aucun doute le plus grand défi du projet », a déclaré CDPQ Infra.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Nous avons également dû refaire tout le sol, dans un état épouvantable, pour éviter les infiltrations d’eau. De plus, le mur central en béton qui a été construit doit durer plus de 100 ans et répondre aux normes de gestion des incendies.

Tout est derrière nousle chef de projet est satisfait, mais il reste à faire l’électricité, la plomberie, la ventilation, installer les caméras, les enceintes et toutes sortes de choses. petite mécanique.

Il est clair que nous ne serons pas en mesure de mettre cette partie en service, comme prévu, à la fin de cette année.

Une citation de Julien Hurel, chef de projet REM
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Les trains d’essai partiront du centre de maintenance de Saint-Eustache.

Photo : Radio-Canada / Daniel Thomas

Véhicules en test à partir du 4 mai

Caisse Infra annonce qu’elle fera rouler des voitures de REMà pleine vitesse d’ici deux semaines sur les nouvelles succursales et ces tests se poursuivront tout au long de l’été. Nous prévoyons terminer tous les tests de validation des segments avant la fin de cette année, à l’exception du tunnel du Mont-Royal.dit Julien Hurel.

Les équipes testeront notamment le bruit dans les zones peuplées que traverse le train, par exemple à Mont-Royal. La question de la pollution sonore est soulevée depuis le lancement de la succursale Rive-Sud et des mesures d’atténuation ont été mises en place.

>>Des dizaines de personnes se trouvent dans un wagon.>>

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Seule la branche Rive-Sud du REM entre Brossard et la Gare Centrale est en opération depuis l’été 2023. Ses débuts ont été marqués par plusieurs pannes aux heures de pointe.

Photo : La Presse Canadienne / Graham Hughes

Avec 67 kilomètres et 26 stations, le REM est le plus grand projet de transport collectif des cinquante dernières années au Québec. À l’origine du projet, en 2016, le réseau devait coûter 6 milliards de dollars et l’antenne reliant Montréal à Brossard devait être ouverte au public à l’été 2021.

Mardi, à l’Assemblée nationale, le leader parlementaire de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois a reproché à François Legault de ne pas avoir n’a initié et réalisé aucun projet de transport public depuis qu’il était Premier ministre.

M. Legault a répondu : REM”,,”text”:”Nous sommes en train de terminer la première partie de REM”}}”>Nous sommes en train de terminer la première partie du REM Et nous travaillons sur une deuxième partie dans l’est de Montréal.

Nous avons un gouvernement qui n’a jamais autant investi dans les transports publics, a ajouté le Premier ministre. Le gouvernement est pourtant confronté au déficit abyssal des entreprises de transport, depuis la pandémie, au point où les maires du Grand Montréal implorent l’aide du Québec, sans quoi ils pourraient augmenter la taxe d’immatriculation des automobilistes.

Mercredi, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, sera interrogée par les députés de l’opposition lors de l’étude des crédits de son ministère.

 
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