Le message de Jonathan Bouchet-Petersen
Article réservé aux abonnés
La guerre entre le Hamas et Israëlcas
La convocation par la police du président du groupe LFI à l’Assemblée est la dernière illustration d’une perversion de la notion d’« apologie du terrorisme » pour restreindre la liberté d’expression légitime des militants et des dirigeants politiques.
Pour ne manquer aucun post de Jonathan Bouchet-Petersen, abonnez-vous au newsletters de nos chroniqueurs politiques.
Quand le crime de« apologie du terrorisme », qui vise légitimement à sanctionner tout commentaire favorable à un acte terroriste, a été créée en 2014 sous la présidence de François Hollande, dans un contexte d’attentats islamistes sur notre territoire, les risques d’un détournement de son usage avaient été pointés. Les exemples d’abus n’ont pas manqué ces dernières années, ces derniers mois et surtout ces derniers jours. Comme le souligne à juste titre l’historienne et politologue Vanessa Codaccioni dans une tribune publiée par le magazine en ligne AOC, Il y a un « nouvelle illustration de l’usage des dispositifs antiterroristes contre les activités militantes, syndicales et politiques dans une société désormais scrutée par l’activisme de surveillance ». Manière de restreindre la liberté d’expression pour des raisons fallacieuses.
Des discours qui ont leur place dans le débat public
Disons-le comme préalable, il n’y a rien de commun ni de parallèle possible entre les propos – juridiquement répréhensibles et pour lesquels ils ont d’ailleurs été plusieurs fois condamnés – tenus par
France