Rosalie Vaillancourt sans aucun complexe

Rosalie Vaillancourt sans aucun complexe
Descriptive text here

C’est ce qu’elle a pu démontrer mardi soir lors de la première québécoise de son spectacle MILF à la salle Albert-Rousseau. L’humoriste de 31 ans manie l’humour vulgaire et les blagues sexuelles avec autant d’aisance que Mike Ward et sa maîtrise de l’humour physique et de l’humour absurde est également impressionnante.

Pendant 90 minutes, elle nous parle bien sûr de son statut de maman depuis un peu plus de deux ans et de son statut de nouvelle mariée depuis cinq semaines sous les grosses lettres lumineuses formant le nom de son émission.

>>>L’humoriste de 31 ans a livré la première de son spectacle MILF à la Salle Albert-Rousseau mardi soir. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)>>>

D’ailleurs, pour ceux qui ne connaissent pas le sens de l’expression anglaise MILF, sûrement d’origine Amish, plaisante Vaillancourt, l’humoriste va ensuite l’expliquer. L’acronyme signifie « mère que j’aimerais baiser » et Vaillancourt l’explique à l’aide de métaphores tirées de films pornographiques, rappelant qu’elle est une mère qui aime toujours baiser par plaisir.

Plus tard, elle ira plus loin dans un segment sur la fellation où elle suggère aux femmes de ne pas être trop douées lors d’un premier rendez-vous, pour nous dévoiler ensuite les réactions de son « copain » et de ses parents à ce numéro qu’elle n’avait pas. leur a été présenté avant de le voir sur scène…

Elle apprécie également les réactions sur les réseaux sociaux lorsqu’elle écrit, avec sa capacité d’exagération et son goût de l’absurde, qu’elle venait de donner naissance à un bébé pesant… 25 kilos ! « Les gens commentaient ! », lance-t-elle en riant du fait que certains n’ont visiblement pas compris son niveau d’humour.

En revanche, si elle excelle dans l’humour absurde, Vaillancourt nous fournit aussi quelques indices pour expliquer pourquoi en énumérant les « problèmes » qu’elle a depuis l’enfance : dyslexie, écholalie (le fait de répéter tout ce qu’elle entend) et, surtout tous, le TDAH, qu’elle définit comme « un trouble déficitaire de l’attention avec hypersexualité ». Elle ajoutera plus tard que heureusement, elle a trouvé le métier idéal pour « avoir l’air foutue ».

Naissance et allaitement

Elle parlera évidemment de sa fille Marguerite, dont l’accouchement s’est bien passé, mais dont l’allaitement était selon elle un cauchemar. « Je produisais trop de lait et mes seins étaient énormes ! » elle dit.

Devant l’incrédulité du public et sans aucune honte, elle se rend en coulisses pour rapporter une photo géante de sa poitrine. « Tabarnak ! » Je n’aurais même pas pu passer la douane avec ça ! dit-elle, provoquant surprise et éclats de rire. « Par contre, c’était gênant d’imprimer ça chez Bureau en Gros !

Vaillancourt parle aussi de son mari qui était obsédé par la propreté et qui était vraiment dans son élément durant la pandémie. « Tu te souviens quand nous devions laver nos sacs de chips ? Il le faisait déjà ! Sa nouvelle vie de banlieusarde à Boucherville, où elle passe son temps chez Costco et où elle mange chez Ikea, et ses achats compulsifs qu’elle déballe devant nous font aussi partie des moments hilarants de l’émission.

Elle ajoute également qu’elle est reconnue dans la rue mais que beaucoup la confondent avec l’humoriste Katerine Levac, qui vient également de lancer une émission où elle raconte ses expériences de jeune maman. Pourtant, la comparaison s’arrête là, puisque l’humour des deux femmes est quand même différent même si les sujets peuvent parfois être similaires.

« Si vous n’avez pas aimé mon spectacle, n’oubliez pas que vous êtes allé voir Kat Levac ! », dit-elle alors que le rideau tombe. Ce qui est peu probable si l’on se fie aux réactions du public, qui a ri de bon cœur tout au long de sa prestation.

>>>>>>

Simon Boisvert, un bon ami de Rosalie Vaillancourt, a interprété la première partie du spectacle. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Simon Boisvert

En première partie, c’est l’humoriste Simon Boisvert, bon ami de la vedette de la soirée, qui s’est chargé de réchauffer la foule. Cet « enfant de riche » autoproclamé, fils de dentiste au sourire pétillant, a avoué que les fils de riches n’étaient pas du tout populaires durant sa jeunesse, citant entre autres Donald Trump et Draco Malfoy.

Il plaisantait aussi sur son enfance, durant laquelle il avait aussi, dit-il, côtoyé des enfants pauvres : ceux dont les piscines étaient hors sol. Les enfants de sa sœur, son envie de ne pas en avoir et les coups d’un soir sont les sujets qu’il aborde durant sa douzaine de minutes sur scène et on peut dire qu’il fait une bonne première impression.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Lot. Inauguration de la première école Thomas Pesquet
NEXT Bourses pour former des experts en plaidoyer communautaire en Afrique de l’Ouest