L’AFC rejoint le projet de connexion électrique Xlinks Maroc-Royaume-Uni

L’AFC rejoint le projet de connexion électrique Xlinks Maroc-Royaume-Uni
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Samaila Zubairu, PDG de l’AFC. Crédit : Flickr

Xlinks a gagné du terrain ces derniers mois, notamment suite à la dernière reconnaissance de son projet par les autorités britanniques, attirant des investissements en actions de la société britannique Octopus Energy, ainsi que des géants mondiaux de l’énergie comme Total Energies et Taqa.

Africa Finance Corporation (AFC), institution spécialisée dans le financement des infrastructures en Afrique, va rejoindre le groupe des sociétés impliquées dans le projet britannique Xlinks de production d’énergie solaire et éolienne dans la région de Guelmim-Oued Noun et son transfert au Royaume – United via un câble sous-marin, a rapporté Bloomberg, citant le PDG de l’AFC, Samaila Zubairu.

Le projet porte sur 10,5 gigawatts d’énergie solaire et éolienne au Maroc, l’installation de batteries pour stocker près de la moitié de cette capacité et son transport vers le Royaume- via 3 800 kilomètres de câbles sous-marins. Son coût global est estimé à plus de 20 milliards de dollars (MM$), ce qui représente l’un des investissements les plus importants jamais réalisés en Afrique dans le domaine des énergies renouvelables, poursuit la même Source.

« Nous devons comprendre que l’Afrique n’est plus une œuvre de charité ou une affaire d’aide. Si nous voulons atteindre zéro émission nette, nous devons nous concentrer sur les investissements. » dit Zubairu.

« L’Afrique a le potentiel de produire plus de 110 gigawatts à partir de l’énergie éolienne et dispose également d’une énorme capacité solaire inexploitée. À cela s’ajoutent 250 gigawatts de potentiel hydroélectrique. Cela permet d’exporter de l’électricité, mais aussi de générer de l’énergie pour produire et transformer les ressources minérales du continent indispensables à la transition énergétique. il ajouta.

Classé de « importance nationale » et désormais inscrit dans la stratégie énergétique britannique, Xlinks, le projet de câble électrique sous-marin reliant le Maroc à la Grande-Bretagne, devrait coûter plus cher que prévu. C’est ce qu’a indiqué la société porteuse du projet, Xlinks First, dans sa dernière mise à jour sur le projet et première communication autour des orientations sur les coûts de construction et le prix d’achat rendue publique le 16 avril.

Pour rappel, Xlinks First prévoit de construire de vastes parcs solaires et éoliens dans le désert marocain et de transporter l’électricité propre ainsi générée vers l’Europe via un câble sous-marin HVDC long de plusieurs milliers de kilomètres. Le projet fournirait 3,6 GW d’électricité au Royaume-Uni, ce qui, selon la société, pourrait alimenter plus de sept millions de foyers et répondre à environ 8 % des besoins électriques du Royaume-Uni.

Ainsi, malgré les difficultés économiques, Xlinks a gagné beaucoup de terrain ces derniers mois, notamment après la dernière reconnaissance de son projet par les autorités britanniques, attirant des investissements en actions d’Octopus Energy au Royaume-Uni, ainsi que de géants mondiaux de l’énergie tels que Total Energies. et Taqa.

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