L’ancien Espace bleu de Québec accueillera « des milliers de personnes par année », selon Lacombe

L’ancien Espace bleu de Québec accueillera « des milliers de personnes par année », selon Lacombe
Descriptive text here

Pour quoi ?

D’abord parce que des sommes sont encore allouées, dans le budget 2024-2025, aux quatre domaines où les travaux – et les discussions – ont déjà commencé. À savoir la villa Frederick-James à Percé, le Vieux-Palais d’Amos, le couvent des Petites Franciscaines de Marie à Baie-Saint-Paul ainsi que le pavillon Camille-Roy du Séminaire de Québec.

Le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, a également affiché sa confiance envers ce dernier édifice du Vieux-Québec qui devait être « le fleuron des Espaces bleus ».

« Nous restons concentrés sur la requalification [du pavillon Camille-Roy]. […] On peut dire que c’est un projet majeur qui profitera à tous les Québécois», a-t-il dit, promettant une annonce «dans les prochains jours».

La facture du bâtiment patrimonial affiche toujours un montant de 92 millions de dollars, selon « la dernière mise à jour ».

«Quand on l’annoncera, vous comprendrez le sens: c’est un projet qui accueillera des milliers de visiteurs par année», a ajouté Mathieu Lacombe, en pleine étude des crédits budgétaires, mardi, à l’Assemblée nationale.

Pas de déchets”

Lors de cet exercice parlementaire, qui permet aux oppositions d’examiner les dépenses futures du gouvernement et d’interroger chacun des ministères, la députée libérale Brigitte Garceau a également interrogé le ministre sur le coût total des travaux dans les quatre anciens espaces. bleu.

S’il est difficile d’estimer pour l’instant le budget des projets de Gaspé, Amos et Charlevoix, toujours en discussion, le ministre Lacombe assure néanmoins qu’ils respecteront l’enveloppe initiale d’environ 260 millions, initialement destinée aux 18 espaces bleus.

« Il y a une certitude, c’est que nous ne dépasserons jamais cela pour Québec, Baie-Saint-Paul, Gaspé et Amos. C’est impossible», soutient le caquiste.

À ce jour, le ministère de la Culture et des Communications a déboursé 40,7 millions de dollars pour les quatre projets, soit 21,2 millions pour celui de Percé, 12,2 millions pour celui de Québec, 3,7 millions pour Amos, 2,5 millions pour Baie-Saint-Paul et 1,1 million. dépensé « en études et analyses pour d’autres régions ».

Des sommes qui ont essentiellement servi à des travaux sur des bâtiments patrimoniaux, a insisté le ministre, refusant de parler de « gaspillage de fonds publics ».

>>>>>>

Le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, était accompagné de plusieurs directeurs d’entreprises d’État et de hauts cadres de son ministère. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Selon lui, mettre fin aux Espaces Bleus était aussi « une décision de gestionnaire ».

« Au-delà de parler de prise de recul, je pense qu’il est important d’avoir en place des gens capables de reconnaître que, lorsque le scénario change, il faut avoir le courage de mettre fin à des projets qui n’ont plus aucune pertinence. c’est-à-dire », estime-t-il, toujours « très à l’aise » avec son choix.

Le budget du CALQ

Entre le budget de la Fête nationale, un éventuel projet de loi sur la découvrabilité des contenus culturels québécois et la crise médiatique, le ministre de la Culture et des Communications a aussi dû répondre au financement accordé, en 2024-2025, au Conseil des arts et des lettres du Québec. (CALQ). Soit un montant de 160,5 millions de dollars, en baisse contrairement au budget de 161,2 millions de dollars de l’année précédente.

Jeudi dernier, le milieu culturel a manifesté à ce sujet, devant les bureaux de Mathieu Lacombe, à Montréal. L’objectif de ce rassemblement, organisé par La Grande Mobilisation des Artistes du Québec (GMAQ), était notamment de « revendiquer un financement provincial viable pour les arts ».

Interrogé par le député de Québec solidaire, Sol Zanetti, le ministre a réitéré sa volonté de soutenir davantage le CALQ et, par le fait même, les artistes. Une annonce devrait intervenir « dans les semaines à venir », a-t-il précisé.

Interrogé par Mme Garceau sur les raisons qui ont guidé certaines sommes vers le secteur de l’audiovisuel plutôt que celui des arts de la scène, M. Lacombe s’est dit particulièrement préoccupé par les défis rencontrés par le petit et le grand écran.

« Il y a un défi exceptionnel avec l’univers numérique, avec la fracture générationnelle que l’on constate actuellement. […] Près de 60 % des personnes qui fréquentent les plateformes Netflix, Amazon Prime, Disney+ préfèrent regarder du contenu en anglais. […] Il faut agir de toute urgence», a déclaré le ministre de la Culture et des Communications.

Pour les curieux, les séances d’étude des crédits budgétaires sont consultables en ligne sur le site de l’Assemblée nationale. L’exercice se poursuit jusqu’au 25 avril.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Lot. Inauguration de la première école Thomas Pesquet
NEXT Un ours noir se lance en affaires à Pincher Creek, en Alberta