Dix jours après l’incendie qui détruit l’église de Bioussac près de Ruffec en Charente, le chantier de consolidation du clocher va pouvoir démarrer. Pour l’instant, un périmètre de sécurité interdit à quiconque de s’approcher de l’église, car le clocher menace de s’effondrer avec les cloches à l’intérieur. Le maire de cette commune de 230 habitants a émis un arrêté de danger, et les travaux le plus urgent débutera ce jeudi, en urgence. Il s’agit d’ériger un échafaudage et d’encercler le clocher pour connaître l’état exact des quatre cloches. Ces travaux dureront environ trois semaines.
Consolider en urgence le clocher, puis la nef
Ensuite, il faudra consolider la nef qui a beaucoup souffert après que tout le toit ait été détruit par les flammes. C’est un projet qui prendra plus de temps : dix-huit mois, et qui coûtera plus cher, mais il devrait être largement couvert par assurance. Sur les causes de l’incendie, parti de la sacristie, l’hypothèse d’un acte volontaire a été totalement écartée par les enquêteurs.
« Quand on a des dégâts comme ça, un incendie, on n’est pas obligé de faire un appel d’offres. Donc il y a un expert qui vient, de l’assurance, et qui, lui-même, prend la décision, ouvre les robinets pour dire : il faut intervenir en urgence » (Pierre Poux, maire de Bioussac)
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« C’est triste, d’autant plus qu’on n’entend plus la cloche. C’était même une présence, c’est une âme, l’âme de Bioussac » (Sylvie, habitante de Bioussac)
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