Des hommes tout en noir, cagoulés et casqués, glissent le long des cordes attachées aux hélicoptères en vol. Cette scène très anxiogène qui semble tout droit sortie d’un jeu vidéo ou d’un film de commando, les passants ont pu être témoins ce mardi, en plein Nancy.
Pas de quoi paniquer cependant. Ce n’était ni un attentat, ni une prise d’otages, ni la Troisième Guerre mondiale. Juste un exercice organisé sur mesure pour l’antenne Raid de Nancy. Embarqués dans des hélicoptères de l’armée, les super flics ont d’abord pris d’assaut la tour panoramique dans la matinée.
“C’était vraiment impressionnant”
Puis ils ont attaqué le centre des impôts de la rue des Ponts, en plein cœur de la ville et en milieu d’après-midi. Ils ne sont pas passés inaperçus.
« Soudain, j’ai entendu un grand bruit d’hélice. C’était vraiment impressionnant», raconte un jeune employé d’un garage de la rue des Ponts.
C’était tellement « impressionnant » qu’il s’est arrêté de travailler pendant cinq bonnes minutes : « Je pensais qu’il y avait un gros problème… Un acte terroriste. Franchement, je n’étais pas trop rassuré. »
C’est son père qui a appris qu’il s’agissait d’un exercice simple et qui l’a appelé pour le rassurer. Il a alors pu reprendre son travail. Le jeune salarié n’est pas le seul à avoir connu une montée d’adrénaline. Tous les passants qui se trouvaient à ce moment-là dans le centre-ville ont levé les yeux, interrogateurs et inquiets devant le ballet des Super Pumas dans le ciel. Suivi du largage des hommes du Raid.
« Un exercice qui doit durer quatre jours »
« Ils s’entraînent à descendre sur corde lisse ou en rappel, de jour comme de nuit. C’est un exercice de routine qui doit durer quatre jours », indique, sans plus de précisions, la direction de la communication du Raid.
L’agence de Nancy a déjà réalisé des manœuvres spectaculaires par le passé. Comme un faux attentat terroriste dans les locaux du CIC à Laxou ou une fausse tuerie de masse au Zénith de Nancy.
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