Le français dans les entreprises de Montréal | Pas besoin d’ajouter « Salut » après avoir dit « Bonjour », selon Valérie Plante

Le français dans les entreprises de Montréal | Pas besoin d’ajouter « Salut » après avoir dit « Bonjour », selon Valérie Plante
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Ajouter « Bonjour » après avoir dit « Bonjour » à un client entrant dans un commerce n’est pas nécessaire à Montréal, selon la mairesse Valérie Plante, qui se dit préoccupée par la multiplication de cette formulation dans les artères commerciales de la ville.

« Le message que je veux faire passer, c’est que dire « Bonjour » est un avantage, un plus. Les gens ne se sentent pas plus aimés, appréciés et bienvenus si on ajoute ensuite un mot anglais », a soutenu M.moi Plante, mardi.

Mmoi Plante a réagi, en marge d’une conférence de presse, aux données publiées lundi par l’Office québécois de la langue française (OQLF) indiquant que la formule « Bonjour-Salut » a connu une hausse ces dernières années chez les commerçants.

“Nous prenons acte de ce rapport que nous trouvons très préoccupant”, a-t-elle déclaré.

Selon le maire, le français est ce qui distingue Montréal des autres grandes villes nord-américaines et il devrait être utilisé en tout temps pour accueillir la clientèle.

« Le « Bonjour », il faut se l’approprier en disant : à Montréal, une ville internationale avec beaucoup de touristes, beaucoup de gens qui viennent de partout dans le monde, on dit « Bonjour ! », a-t-elle souligné. . “C’est super important et tout le monde nous dit que c’est sympa de dire ‘Bonjour’.”

11,9% de « Bonjour-Salut »

Selon l’étude de l’OQLF, le taux d’entreprises ayant accueilli leur clientèle en français s’établissait à 84,2 % en 2010, alors qu’il a augmenté à 71,0 % en 2023.

À l’inverse, la proportion d’entreprises ayant accueilli leurs clients en français et en anglais, souvent caractérisés par « Hello-Hi », a augmenté de 8,2 points de pourcentage entre 2010 et 2023, pour atteindre 11,9 % l’an dernier.

Les entreprises qui reçoivent des clients en anglais sont également plus nombreuses : entre 2010 et 2017, elles sont passées de 12,1 % à 17,0 %, mais sont restées à 17,1 % en 2023.

Cette donnée de l’OQLF concerne la langue d’accueil, qu’elle définit comme la « langue des premiers mots utilisés par le personnel d’une entreprise pour approcher un observateur ».

Après les premiers mots de bienvenue, dans 90,1% des cas, le service est spontanément rendu en français si le client débute son interaction en français, quelle que soit la langue dans laquelle il a été accueilli.

Dans 2,6 % des situations, le client n’a pas pu être servi en français.

 
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