Julie Barennes, le basket n’a plus de secret pour le légendaire entraîneur du Lot-et-Garonne

Julie Barennes, le basket n’a plus de secret pour le légendaire entraîneur du Lot-et-Garonne
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l’essentiel
Julie Barennes, véritable référence du coaching français, a eu une carrière bien remplie. Originaire de Layrac, le ballon de basket lui colle vite aux doigts, pour le plus grand plaisir des adeptes du sport de balle en cuir. Le succès s’est étendu sur sa carrière de joueuse puis d’entraîneure. Son équipe Basket Landes est en demi-finale de Coupe de France et affronte Tarbes les 2 et 5 mai.

Défense individuelle, pick and roll ou encore attaque en triangle rythment la vie de Julie Barennes. La Layracaise a découvert ces systèmes de jeu très jeune. Le basket étant son premier amour, elle a développé son jeu non loin d’Agen, à seulement une heure de route, près de Layrac. C’est dans sa ville natale qu’elle débute sa relation avec le cuir et les cerceaux, au sein du club de basket de Layrac-Astaffort. A 14 ans, elle quitte son club pour rejoindre l’Insep, centre de formation réputé, sa carrière de joueuse est lancée.

Pauses coaching entre chaque trimestre

L’ascension fulgurante de la Lot-et-Garonnaise commence sur la Côte d’Azur, du côté du Cavigal Nice où elle évolue pendant 3 saisons au poste d’ailière. En équipe LFB (ligue féminine de basket), la joueuse d’1m83 s’est améliorée de saison en saison et a quadruplé sa moyenne de points par match de 2004 à 2007. C’est loin de la chaleur méditerranéenne que son chemin s’est poursuivi avec sa signature à l’ASPTT d’Arras. . L’équipe Roses et Prune a accueilli le talent de la joueuse pendant 2 ans avant de la laisser rentrer dans son pays natal. Elle rejoint le club, qui la restera à vie, de Basket Landes. Elle a parcouru le terrain du club pendant de nombreuses années, développant ses compétences en basket-ball jusqu’aux limites. Joueuse mais pas seulement, malgré l’implication qu’exige une carrière professionnelle, Julie trouve le temps de s’adonner à sa passion du jeu. A 24 ans, elle obtient ses diplômes d’entraîneur, lui permettant d’entrevoir déjà une suite de sa carrière. . Dotée d’un QI basket bien développé, elle a poussé ses efforts jusqu’à l’âge de 31 ans et a complété une carrière de joueuse accomplie avec 13 années de lay-ups, shoots, blocages et rebonds.

Pas de temps d’arrêt

L’équipe des Bleus et des Blancs a été la première spectatrice de l’émergence de Julie. C’est en tant qu’entraîneur adjoint qu’elle observe d’un œil attentif les performances des Landaises. Sous la tutelle de Cathy Melain, coach aguerrie de l’équipe, elle apprend au jour le jour et se présente comme la successeure logique de la Rennaise. C’est en 2019 qu’elle prend les rênes de l’équipe pro de Basket Landes. Le club, en quête de l’Euroligue, connaît un succès retentissant, avec notamment la révélation de la meneuse de génie Céline Dumerc, à la tête de l’équipe.

Les Landaises ont rapidement atteint les sommets avec un titre de championne de France en 2021. Une première fois pour le club et Julie Barennes n’est pas innocente. Ce moment est l’un des moments les plus gratifiants de sa carrière. “C’est un de mes plus beaux souvenirs avec la finale de la Coupe de France à Bercy.” Une occasion de côtoyer les plus grandes équipes qui réussissent pour les femmes de Julie. Le club a remporté le titre en 2021, 91-88, à l’issue d’un match à la hollywoodienne face à Bourges en double prolongation. Le doublé est réalisé avec une victoire en 2022 face à L’Asvel et son propriétaire, un certain Tony Parker.

La layracaise Julie Barennes fête ce titre de championne de France avec Céline Dumerc
Photo – Archives

« Le travail prend du temps mais nous n’avons rien à redire »

Ces victoires sont l’aboutissement d’un dévouement sans limite de la Layracaise, dicté par la passion et le partage. Avec un sport qui lui demande beaucoup de temps, elle parvient à concilier sa vie personnelle et professionnelle. « Je retourne voir ma famille à Layrac de temps en temps ou ils viennent me voir coach à Mont-de-Marsan. Les pieds sur terre, elle a une vision très précise des enjeux qu’elle aimerait promouvoir dans son sport. » Au-delà de gagner ou de perdre, c’est le soutien des supporters qui compte le plus. […] Les entraîneurs sont trop souvent jugés sur leurs victoires et nos défaites.

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