Dominique Baudry, militant CGT et rebelle historique de Tonneins, est décédé

Il a participé à toutes les luttes, mais vient malheureusement de perdre la dernière. Le Républicain 47 a appris avec tristesse, lundi 22 avril 2024 au soir, le décès de Dominique Baudry suite à une longue maladie. Bien connu à Tonneins (Lot-et-Garonne), son combat contre trois cancers a duré plus de 10 ans.

Dominique Baudry nous a quitté à la veille de son 74ème anniversaire, qu’il aurait dû célébrer le 1er mai. Quel symbole ! Militant né un 1er mai, Fête du travail. Une fête qu’il n’a jamais manqué, mégaphone à la main, à vélo, à pied ou en Twingo…

Mai 68 et sa première arrestation

Son élément déclencheur militant ? Ont vécu mai 68 alors qu’il vivait en région parisienne. Il n’avait que 18 ans (la majorité avait alors 21 ans). Sa sœur se souvient qu’il y a été emmené pour la première fois par la police pour avoir photographié des tracts militants collés sur les murs d’une usine.

Incassable CGT insoumis, arrivé à Tonneins en 2003, agent au lycée professionnel de Clairac, son amour pour la Cité des tabacs renforce son engagement syndical. Il a occupé le terrain, par tous les moyens. Il était partout où il sentait qu’il avait besoin d’être entendu.

CGTBatucamigasses, LFI… « Nous perdons un grand homme, un obstacle pour tourner en rond » explique son amie Hénia Khamissi.

Sa vie a eu un sens car il a toujours lutté pour la justice sociale

Fervent militant, il n’a pas peur d’affronter ses opposants, un sourire malicieux collé à tes lèvres, des convictions profondément ancrées.

Un homme passionné

Très actif sur réseaux sociaux, il partageait ses nombreuses passions : le handball, le rock, la bande dessinée, la Garonne qu’il photographiait régulièrement depuis chez lui… mais aussi ses coups de gueule politiques.

Dominique habitait le quartier du Cours de la Marne et en était fier. Pour améliorer le cadre de vie des résidents, il s’est engagé dès le début 2015 dans la première conseil citoyen.

A sa famille, ses amis et tous ses camarades, Le Républicain présente ses plus sincères condoléances.

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