LA NÉCESSITÉ DE CHANGER NOS MENTALITÉS ET D’ÉLEVER LE NIVEAU DU DÉBAT – .

LA NÉCESSITÉ DE CHANGER NOS MENTALITÉS ET D’ÉLEVER LE NIVEAU DU DÉBAT – .
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En élisant Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme cinquième Président de la République du Sénégal, dès le premier tour et avec brio, les Sénégalais ont sans aucun doute fait preuve d’une mentalité de gagnant. En effet, l’écrasante majorité des hommes et des femmes, de tous ordres, ici et ailleurs, ont pu affronter la terreur, la brutalité et les horreurs d’un « parti-État ». Ils n’ont jamais reculé parce que le monstre les traquait et les persécutait. Mieux encore, ils n’ont jamais abandonné car le sacrifice était trop grand. De ce fait, l’immense faculté, basée sur la résilience et la résistance, aura permis de retrouver nos fondamentaux et de se réapproprier notre destin. Que le peuple sénégalais en soit très chaleureusement félicité !

En échange, le nouveau Gouvernement devra faire preuve de beaucoup d’empathie et surtout œuvrer pour satisfaire les besoins des populations. Cela dit, faut-il maintenant tirer les rideaux et abandonner le jeu ? A cette question majeure, il paraît clair que nous répondrions unanimement par la négative. L’élection de SE Bassirou Diomaye Faye à la tête du pouvoir judiciaire suprême est certes une étape cruciale mais elle ne peut pas être la fin de l’histoire. En effet, la séquence logique exige, de la part de chacun d’entre nous, une introspection et une honnêteté envers nous-mêmes.

Cet exercice doit nous amener à rappeler qu’un changement systémique ne peut se réaliser sans un changement profond de nos habitudes individuelles et collectives. D’où la nécessité d’adapter notre état d’esprit à la nouvelle ère qui s’ouvre, sachant que nous ne pouvons pas rester statiques et figés pendant que le pays bouge. Refusons l’immobilité ! À notre humble avis, cela passe nécessairement par une implication personnelle dans la dynamique de transformation du pays. En gros, il s’agit désormais d’instaurer le respect du Droit et du bien commun comme sacerdoce mais aussi d’élever le patriotisme, la responsabilité et le culte du travail bien fait au firmament des premiers principes. Désormais, vous devrez gagner votre pain à la sueur de votre front car le temps de « l’argent facile » est révolu. Le Sénégal est au point de rupture. Ce ne sera pas facile, cependant, il faut croire en nos capacités et surtout accepter de souffrir si nous voulons atteindre nos objectifs. A ce titre, la trajectoire du chef de l’Etat et de son Premier ministre, M. Ousmane Sonko, en constitue une parfaite illustration. En revanche, leur accession à la tête du Sénégal ne semble pas faire que des heureux et affolerait même certains que l’on considère tout simplement comme des « figurants ou encombrants sur la scène politique » dont le seul bilan se résumerait au nombre d’auto-invitations à des chaînes de télévision.

Depuis plusieurs jours, tels des « bécassines », désenchantés et autres bavards sans limites sont restés à l’affût des moindres détails du Gouvernement, ne s’intéressant qu’aux faux problèmes. Pire, ils osent déclarer, urbi et orbi, que c’est pour « rendre la vie difficile » aux nouvelles Autorités. Mon oeil ! S’ils se qualifiaient pour la Ligue des champions politiques, ils ne seraient pas dans les tribunes pour discuter. Bref, il faut parvenir à élever le niveau du débat politique au lieu de s’attarder sur des bagatelles qui ne font que nous divertir. À cet égard, nous attendons avec impatience l’émergence d’une véritable opposition nouvelle qui, plutôt que de squatter les scènes et les réseaux sociaux, affrontera le nouveau Pouvoir sur le terrain vertueux du choc des idées constructives. Nous en avons grandement besoin pour renforcer notre démocratie et continuer à jouer le rôle de pays leader en Afrique et dans le monde. QU’ALLAH REND TOUT PLUS FACILE !

 
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