«Dès qu’il y a des œufs, on n’y touche plus» – .

Habituellement, les agents de Réséda, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité de la région messine, sont déjà soumis à pression des habitants et des maires, qui attendent que le courant soit rétabli dans leur communauté. Mais lorsqu’ils interviennent sur des coupures d’électricité liées aux nids de cigognes, comme ce fut le cas quatre fois ces dernières semaines, ils doivent partir. même plus vite. “Ce sont des espèces protégées”explique Éric Batt, responsable du secteur haute et basse tension chez Réséda. “Dès qu’il y a des œufs dans le nid, on ne peut plus le déplacer.”

Depuis début avril, il a dû intervenir auprès de ses collègues du Lemud, Sorbey, Sanry-sur-Nied ou encore Vittoncourt, pour branches tombées du nid sur des câbles électriques, créant un arc électrique et donc une coupure de courant. La plupart du temps, les opérations de réparation consistent à entourer les câbles nus d’une coque en plastiquepour les protéger des branches.

Ces coques en plastique permettent de protéger les câbles électriques des chutes de branches.
Réséda

« Au début, ils ne voulaient pas y atterrir »

Mais lorsque les travaux électriques ne le permettent pas, il faut déplacer le nid de cigogne vers un nouveau poste juste à côté, spécialement réalisé par Réséda. “C’est un poteau plus haut, avec une plateforme”décrit Eric Batt. “Nous l’installons plus haut car les cigognes choisissent systématiquement de nicher sur les points les plus élevés.”

Les agents de Reseda ont dû intervenir à quatre reprises pour des coupures de courant liées aux nids de cigognes.
Réséda

Les cigognes doivent encore adopter ce nouvel emplacement, ce qui n’est pas une mince affaire. «Je suis resté à Sanry-sur-Nied une partie de l’après-midi», » précise Michel Tomczak, de la division exploitation et maintenance de Réséda. « Les cigognes tournaient dans le ciel, mais ne voulaient pas y atterrir. Nous avons été un peu déçus par les gens de la Ligue de Protection des Oiseaux. Finalement, le lendemain, des collègues sont passés et m’ont envoyé une photo, avec les cigognes dans le nouveau nid, nous sommes heureux que cela ait été utile !

Enfin, à Sanry-sur-Nied, les cigognes ont adopté le nouvel emplacement de leur nid, un peu plus éloigné des lignes à haute tension.
Réséda

Définir les emplacements sensibles à l’avance

Quatre interventions pour les nids de cigognes dans quelques semaines, “C’est du jamais vu”reconnaît Éric Batt. « Habituellement, il y a deux ou trois interventions réparties sur plusieurs années. »

Pour l’année prochaine, il appelle donc à mieux anticiperen partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux. « Nous devons utiliser les connaissances de la LPO sur le mode de vie des cigognes, pour établir les zones de localisation possibles des cigognes, que nous traverserons avec les emplacements de nos supports particuliers. Nous pourrons alors définir les meilleures zones pour nos plateformes.

“Ce n’est même pas seulement une question de coût.”est le responsable du secteur haute et basse tension chez Réséda. « C’est avant tout une question de rapidité. On est bien conscient que quand on fait les choses dans l’urgence, qu’on désorganise certains systèmes en place, on amène un peu plus de difficulté. Il est toujours préférable de travailler sereinement en définissant les choses à l’avance.

 
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