La FDSEA et les JA appellent à contrôler les populations de sangliers en Ille-et-Vilaine

La période de semis Le printemps arrive. Là La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs d’Ille et Vilaine, exigent la mise en œuvre de mesures drastiques pour protéger les cultures et assurer la pérennité des exploitations face aux dégâts du gibier. « Malgré l’urgence de la situation et l’explosion exponentielle des populations de sangliersles dernières réunions tenues sous l’égide du Préfecture réunissant les agriculteurs, l’administration, les chasseurs n’ont pas proposé de solution à la hauteur des dégâts”, regrettent les organisations syndicales, dans un communiqué.

« Sans minimiser les efforts déployés par les chasseurs, en cette année olympique, nous devons aller plus vite, plus fort. » Les syndicats appellent l’Etat à s’impliquer davantage sur ce dossier : « la régulation des populations et l’indemnisation ne doivent pas reposer sur les seuls chasseurs ».

Des centaines d’hectares détruits

La situation des exploitations agricoles du département « n’est plus tenable » au vu des dégâts causés par le gros gibier : en 2023, plus de 300 hectares seront détruits et 400 000 euros d’indemnisation. « Ces deux chiffres sont largement sous-estimés, de nombreux agriculteurs ne déclarant pas de sinistre compte tenu de la complexité des dossiers », soulignent la FDSEA et JA.

« Nous souhaitons rappeler l’importance de réguler la faune, non seulement pour préserver nos récoltes, mais également pour garantir un équilibre écologique sur nos territoires. » La collaboration entre les différents acteurs, Etat, chasseurs, agriculteurs est essentielle pour parvenir à des solutions adaptées et durables.

Toutes les parties prenantes doivent continuer à rechercher des solutions communes. « C’est pourquoi la FDSEA et la JA 35 proposent à l’administration et aux chasseurs de mettre en place de nouvelles mesures d’urgence pour réduire drastiquement les dégâts. »

• Autorisation de tir à la chevrotine, tir de nuit, prélèvement par lieutenants de la louveterie
• Tir aux sangliers aux points d’amorçage et amorçage dissuasif
• Mise en place du piège
• Stérilisation
• L’installation de clôtures fixes autour des zones forestières ou des parcelles agricoles régulièrement impactées. Cet investissement limitera les compensations.

La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs d’Ille et Vilaine resteront vigilants et demanderont « que les populations de sangliers se stabilisent dans les années à venir. Il faut des résultats et vite, car il y a tellement d’exaspération dans les campagnes.»

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