Les États africains invités à développer l’hydro-diplomatie (officiel)

(APS) – Le Haut-Commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Abdel Vetah, a invité, lundi, les Etats africains à renforcer leur coopération dans la gestion des bassins transfrontaliers, à travers le développement de formations en hydro-diplomatie.

« (…) pour contribuer à renforcer cette coopération, il est important de développer la formation à l’hydro-diplomatie en Afrique, formation destinée aux futurs diplomates impliqués dans la gestion des ressources en eau transfrontalières en Afrique », a-t-il déclaré. déclare-t-il.

M. Vetah a présidé un atelier régional sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et du Centre, en présence de plusieurs représentants des organes de gouvernance des bassins transfrontaliers.

Cet atelier vise à contribuer au renforcement des capacités de gestion collaborative des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Selon lui, il devient impératif que les pays africains mettent en œuvre des programmes similaires, en s’inspirant d’expériences réussies comme celles des Etats-Unis ou de la Suisse.

Par exemple, a-t-il noté, « transformer la gestion de l’eau et les tensions qu’elle peut provoquer en facteur de rapprochement et de responsabilité est un défi de la diplomatie bleue prônée par la Suisse ».

Il a toutefois salué le leadership du Sénégal pour son rôle pionnier en matière d’hydrodiplomatie à travers diverses initiatives à l’échelle mondiale et africaine.

Il a noté que la coopération transfrontalière reste néanmoins fragile, même si des accords et mécanismes de coopération existent dans plusieurs grands bassins.

Le Haut-Commissaire de l’OMVS a souligné que le partage de ressources en eau de plus en plus précieuses risque de devenir une Source de tensions et de conflits majeurs dans les années à venir.

« Une étroite collaboration rétroactive entre les pays partageant ces ressources devient cruciale, d’une part, pour prévenir les conflits et d’autre part, pour optimiser l’utilisation de ces ressources afin de renforcer de manière pacifique, équitable et durable la sécurité du pays. continent », a-t-il soutenu.

M. Vetah a soutenu que la gestion conjointe du fleuve Sénégal par l’OMVS a permis une collaboration apaisée sur de nombreux projets au profit des populations locales.

 
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