Basket Landes ne tremble pas face à l’Asvel et verra le dernier carré

Basket Landes ne tremble pas face à l’Asvel et verra le dernier carré
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P.Il est toujours facile de rester concentré et diligent tout au long d’une réunion. Surtout quand on mène de 24 points après moins d’un quart d’heure de jeu. Et surtout quand on dispose déjà d’une avance de 22 points acquis à l’aller. Ce lundi, Basket Landes n’a pas toujours montré la voie, mais a su accélérer quand il le fallait, en début et en fin de match, pour décrocher une large victoire face à une Asvel décidément trop limitée, avec sa colonie de joueurs blessés. Surtout, le club bleu et blanc passe sans difficulté en demi-finale de la Ligue féminine. Et peut envisager sereinement sa finale de Coupe de France samedi.

“Je pense qu’il ne faut pas se concentrer sur la méthode, il faut se concentrer avant tout sur le résultat”, juge Julie Barennes. Ce sont toujours des matchs délicats à jouer. Tu sais que tu as de bonnes chances de gagner, on fait une bonne première mi-temps, tu te relâches un peu en seconde, c’est assez logique. Nous n’allons pas nous y attarder. Ça aurait été différent si on n’avait pas fait la différence d’entrée de jeu, derrière toi tu ronges ton frein… Là, on est très vite à +20, ça joue. »

Lyon déçu

Une bonne première mi-temps, et surtout un excellent premier quart d’heure. Basket Landes n’a pas eu besoin d’exercer son talent pour prendre 24 points (33-9, 13e) à l’Asvel qui semblait venue avec l’idée que la messe était déjà dite. David Gautier a choisi de laisser Alexia Chery souffler après cinq minutes de jeu, alors que la capitaine lyonnaise en avait joué 39 à l’aller, et n’avait vu le banc qu’à 3 minutes de la fin du 3e quart-temps.

“Mon seul objectif aujourd’hui était de rentrer chez moi avec tous mes joueurs en bonne santé”

« J’ai fait une rotation parce que je voulais récompenser tout le monde. Nous nous entraînons depuis plus de deux mois avec 2, 3, 4 joueurs professionnels maximum. Et c’est long. Je voulais récompenser les jeunes, a murmuré l’entraîneur lyonnais. En plus on était sur une série de six matchs d’affilée perdant un joueur. Mon seul objectif aujourd’hui était de rentrer chez moi avec tous mes joueurs en bonne santé. »

Dans ces conditions, et malgré une adresse longue distance totalement absente par rapport à l’aller (17% contre 45%), Basket Landes n’a jamais été inquiété. « Nous avons utilisé moins de tirs extérieurs. Certains jours vous y consacrez, d’autres moins. Quand on met moins, il faut mettre la balle dans la raquette, explique Julie Barennes. Là, nous avons eu plus de succès. Nos attaques de dribbles étaient bonnes. L’important est de trouver une manière de marquer, de s’adapter à notre façon de jouer et aux succès que nous avons. »

Afficher Peterson

Et sur un grand leader. A l’aller, Marie Pardon avait éclaboussé le match de son talent. Sur le chemin du retour, Alexis Peterson nous a rappelé, s’il le fallait, qu’il ne fallait pas la chercher. Un peu chahuté par son homologue Shyla Heal, l’Américaine a activé le mode MVP et a ravi Mitterrand, tout en attitude. « C’est une grande joueuse, elle a fait ce qu’elle avait à faire, tout ce qu’elle pouvait pour aider son équipe. Je respecte cela, je respecte la compétitivité dont elle a fait preuve. Cela me rend meilleur aussi », a ensuite souri Peterson.

Caractère et talent. Un peu un résumé de la saison landaise, ovationné par un espace mitterrand conquis. L’aventure continue comme prévu, dès samedi à Bercy. Les supporters bleus et blancs sont prêts. Les joueurs de Julie Barennes aussi.

 
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