Grève en vue dans les succursales de la SAQ

Grève en vue dans les succursales de la SAQ
Descriptive text here

Plus d’un mois après avoir voté en faveur d’un mandat de grève, les employés qui travaillent dans les succursales de la SAQ risquent de mettre leur plan à exécution cette semaine, mercredi et jeudi.


Publié à 14h39

Mis à jour à 14h50

« À moins d’avancées significatives à la table de négociation », les 5 000 membres du Syndicat des employés de magasin et de bureau (SEMB-SAQ-CSN) ne retourneront pas au travail durant ces deux jours et brandiront leurs pancartes afin d’exprimer leur mécontentement. à la société d’État.

«Près de 70 % des employés de la SAQ sont à temps partiel, sur appel et qui ne savent jamais combien d’heures ils pourront travailler lors de la prochaine séquence de paie», a déclaré la présidente du syndicat, Lisa Courtemanche. , dans un communiqué publié lundi. Il est inacceptable qu’une entreprise d’État maintienne autant d’employés dans des situations précaires, alors qu’il est possible, comme nous le démontrons à la table des négociations, de regrouper toutes ces heures dans des postes réguliers. »

« Nous avons été informés d’une éventuelle grève du syndicat des employés de nos magasins (SEMB) mercredi et jeudi. D’ici là, toutes nos succursales sont ouvertes et nos équipes sont prêtes à servir nos clients, a de son côté affirmé la SAQ, dans une réaction officielle envoyée par courriel à La presse. Nous concentrons actuellement nos énergies sur les discussions qui sont encore en cours. Nous étions à la table des négociations (lundi) et une séance est prévue (mardi). En cas de grève, notre plan de continuité des activités est prêt à être déployé pour offrir à nos clients un accès limité à notre réseau d’agences. »

Si la grève est confirmée, l’entreprise publique répertoriera ses succursales ouvertes sur son site Internet, a-t-on indiqué.

Demandes

En plus d’un meilleur accès au régime d’assurance et de la possibilité de suivre davantage de formation, les syndiqués souhaitent également s’occuper de la préparation en magasin des commandes passées en ligne, plutôt que de tout faire au Centre de distribution.

Sans convention collective depuis un an, le Syndicat a également signé fin mars une lettre ouverte dans laquelle il affirmait que mettre un terme au projet d’agrandissement du centre de distribution, estimé à 137 millions, permettrait à la SAQ de contribuer aux efforts d’optimisation. demandée par le gouvernement Legault lors du dépôt du dernier budget.

Le syndicat estime que ce projet est un « non-sens environnemental ». « Pour un citoyen du Saguenay–Lac-Saint-Jean ou pour un résident de la Rive-Nord, la commande d’une seule bouteille de crème de menthe passée sur SAQ.com sera traitée à Montréal puis expédiée, par camion, à destination. – sans égard au fait que la même bouteille est déjà dans toutes les succursales de quartier, partout au Québec», peut-on lire.

C’est aussi « un non-sens sur le plan financier : depuis plusieurs années, les employés de la SAQ demandent que les commandes passées en ligne soient préparées en succursale. La demande est présentement en discussion à la table de négociation : le délai de collecte en magasin sera beaucoup plus rapide que le délai de trois à cinq jours causé par l’expédition des commandes à partir de Montréal », estime le syndicat.

«Le Centre automatisé de Montréal (CAM) donnera accès à tous les produits commercialisés à la SAQ à nos clients, peu importe où ils se trouvent au Québec», a écrit le président-directeur général de la SAQ. société d’État, Jacques Farcy, en réponse au syndicat, dans une lettre publiée le lendemain. Le CAM est le plus gros projet d’infrastructure de la SAQ au cours des 30 dernières années. Appeler à la démolition serait faire la sourde oreille aux évolutions récentes du commerce de détail, mais ce serait avant tout ignorer ce que les clients attendent de leur expérience avec nous. »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Enquête close après « Allah Akbar » dans une école de Cortaillod
NEXT “Une revanche pour tout ce que j’ai vécu.” Pourquoi ce lycéen de 17 ans va gravir les marches du Festival de Cannes