Publié le 22 avril 2024 à 19h01
Une semaine avant Forward, l’événement dédié aux PME, «Le Temps» enquête sur ces entreprises souvent présentées comme constituant l’épine dorsale de l’économie Suisse. Chaque jour, la parole est donnée à une entreprise francophone sur les quatre thématiques qui seront abordées le 30 avril au SwissTech Convention Center de Lausanne : gouvernance, ressources humaines, IA et localisation des activités.
Vitrocsa a été créée en 1992 et a toujours été un cas particulier. En 2024, c’est encore une petite PME locale – 22 salariés, basée à Saint-Aubin (NE) – mais qui emploie plus de 500 personnes à l’international. Sa spécialité est peu connue du grand public, mais elle est suivie de près par les grands bureaux d’architecture mondiaux : la fenêtre minimale, c’est-à-dire le vitrage mobile dont les mécanismes ne sont pas visibles, à la croisée de l’horlogerie et du bâtiment. En clair, l’entreprise développe des roulements et des profilés en aluminium de haute technologie, qui sont envoyés dans le monde entier (ou des produits sous licence) et installés par des partenaires agréés. Vanessa Buffat, la directrice, explique pourquoi la maison Vitrocsa a à peine senti le souffle de la pandémie.
Le Temps : Depuis le début des années 2020, comment votre situation a-t-elle évolué ?
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