Le Gard « Terre de Jeux » dans les starters pour accueillir les délégations avant les JO de Paris

Le Gard « Terre de Jeux » dans les starters pour accueillir les délégations avant les JO de Paris
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Plusieurs sites du département, Beaucaire, Nîmes, Le Grau-du-Roi, Uzès, Alès et Méjannes-le-Clap attendent avec impatience le verdict des qualifications olympiques.

A moins de cent jours des Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-12 août), la pression monte dans les sites labellisés gardois prêts à accueillir les délégations. « Nous avons eu une réunion la semaine dernière sur la sécurité à la préfecture. Nous attendons le résultat de toutes les qualifications qui ne sont pas encore terminées. C’est difficile d’avoir de la visibilité”confie Vincent Bouget, vice-président du Département chargé des sports.

Le Gard « Terre de Jeux » dispose de six centres de préparation labellisés “mais qui n’accueillera pas forcément la discipline comme le Grau-du-Roi prévu pour les délégations de voile et qui comptera finalement, c’est dans les tuyaux, à partir de juin l’équipe masculine de handball”, précise Vincent Bouget. Nîmes, plutôt destiné à accueillir des archers, pourrait bien compter des handballeurs égyptiens grâce à la réputation du club de l’Usam.

Notre gros avantage est d’avoir tout sur place

En plus du centre nautique de Port-Camargueles centres seront situés Alès (stade Raphaël Pujazon et salle de sport Ghislain Amsellem), à Nîmes (Stade Assomption), à Méjannes-le-Clap (Espace Gard découverte), à Beaucaire (Base nautique Adrien Hardy) et Uzès (Club de boxe). “Nous travaillons constamment en attendant l’arrivée des délégations” explique Ghislain Chassary, élu et président du centre sportif départemental de Méjannes-le-Clap, une structure datant de la fin des années 1970 en plein renouveau grâce au Département.

Le site a servi de cadre à de nombreux événements, comme une étape de l’épreuve cycliste Étoile de Bessèges ou plus récemment le Handi Gard Classic, qui permettent de faire découvrir l’infrastructure aux équipes paracyclistes suisses et néerlandaises : « Notre gros avantage, c’est que nous avons tout sur place, les hébergements, les équipements sportifs. Chaque fois que nous en avons l’occasion, nous vous montrons les équipements sportifs.

Plusieurs nations déjà intéressées

Fin août 2023, l’équipe de France féminine de basket 3X3 est venue s’entraîner, tout comme la délégation portoricaine. La mise en réseau fonctionne dans les disciplines du cyclisme, mais aussi la rupture là où des délégations étrangères manifestent un intérêt pour le site méjannais.

Cinq athlètes et deux encadrants de l’équipe cycliste paralympique thaïlandaise ont déjà été conquis. Les joueuses brésiliennes de rugby à sept étaient également très proches de venir à Méjannes-le-Clap, tout comme l’équipe féminine américaine de nage synchronisée. Le conseil départemental ne veut pas entrer en concurrence avec les sites labellisés d’autres régions : “Nous avons choisi de ne pas financer les délégations, d’autres le font ailleurs”glisse Vincent Bouget. “En fait, nous nous attendons à avoir tous les sports.”il ajoute.

A Nîmes, les travaux de rénovation du stade municipal de l’Assomption (bureaux, salle de réunion, couverture du stand de tir) se poursuivent. Ils devraient être terminés en mai. Directeur sportif du club de l’Arc de Nîmes, Olivier Grillat attend également la fin des qualifications lors du tournoi mondial mi-juin pour savoir quels archers viendront se préparer. « Nous accueillerons la Côte d’Ivoire pour un entraînement du 9 mai au 14 juin. Si les archers se qualifient, ils se prépareront à Nîmes. Nous aurons à chaque fois un à deux athlètes par pays. 40 participants du dernier tournoi international de Nîmes seront présents aux JO.

Le club Nîmes Arc, grâce à la notoriété de sa compétition, devrait attirer de nombreux archers dès fin juin.

La question du logement

Au centre de Méjannes-le-Clap, la capacité d’accueil et d’hébergement des délégations ne dépasse pas 50 places. Les sites gardois retenus ne pourraient en aucun cas accueillir des nations comme les Etats-Unis qui arrivent avec plusieurs centaines de personnes. Les plus grandes équipes, celles déjà qualifiées pour les JO, ont déjà choisi leur site dans un rayon de 200 à 300 km autour de Paris.

 
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