400 000 € de la Région pour des projets en Lozère : découvrez une sélection

400 000 € de la Région pour des projets en Lozère : découvrez une sélection
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La commission permanente de la région Occitanie – Pyrénées – Méditerranée, sur proposition de la présidente Carole Delga, a voté une aide en faveur de la Lozère, pour 400 000 € alloués à 54 dossiers. Focus sur certains de ces projets.

A La Canourgue, la roue hydraulique du moulin

L’Auberge du Moulin est la maison natale de Céleste Albaret, servante et confidente de Marcel Proust. La roue hydraulique de l’ouvrage hydraulique qui lui jouxte ne fonctionnait plus. Une aide régionale de 9 600 € a permis de restaurer les boiseries et l’arbre de transmission avec ses paliers en bronze… Ce patrimoine des années 1830 est aujourd’hui sauvegardé, pour le plus grand bonheur des habitants. Il revêt également une valeur touristique et éducative supplémentaire.

A Gabriac, la magnanerie

Face à la chapelle restaurée se dressent les vestiges d’une ancienne magnanerie que la commune est en train de reconstruire, avec un soutien régional de 11 000 €. Les pierres ont été récupérées lors de projets participatifs avec les habitants. Les châtaigniers environnants fourniront le bois. Le bâtiment abritera une salle communautaire et des logements loués à une famille. Ce projet qui favorise le réemploi, la préservation du patrimoine et le vivre-ensemble doit être achevé fin 2025.

À Saint-Privat-de-Vallongue, logements municipaux

Isoler la toiture et les combles, installer du double vitrage, changer les menuiseries, remplacer le poêle à bûches par un poêle à granulés et l’ancien cumulus par un système thermodynamique chauffé par une pompe à chaleur… La rénovation de ce logement municipal sera ici finalisée cet été. Il a été soutenu par une aide régionale de 6 000 €.

A Nasbinals, le moulin des Baboyères

Vieille de plus de plusieurs siècles, la grange désaffectée sera réhabilitée en gîte pour huit personnes. Ouvert au printemps 2025, il sera chauffé grâce à un réseau de chaleur bois installé avec l’aide de la Région, 3 700 €. Cette énergie renouvelable est non seulement écologique, mais aussi économique, notamment en moyenne montagne. Broyer un mètre cube de déchets verts coûte 7 €, pour un rendement équivalent à 100 litres de fioul.

À Saint-Étienne-du-Valdonnez, pôle école-mairie

Le centre école-mairie comprenait un bâtiment inutilisé car en partie vétuste et mal isolé. Et ses locaux n’étaient plus adaptés à une scolarisation ni à un service public de qualité. Une opération de rénovation extension permettra de créer une nouvelle classe maternelle et un dortoir plus grand, une cantine fonctionnelle et une salle de conseil à disposition des associations tout en réduisant la facture énergétique. La Région soutient ce projet qui sera livré en septembre à hauteur de 27 600 €. Saint-Étienne-du-Valdonnez, situé dans le bassin versant de Mende, le village voit sa population croître. L’école compte désormais six classes, dont une classe d’inclusion de l’Institut thérapeutique Maria-Vincent. En construction, le bâtiment abritant le centre scolaire et la mairie sera rendu accessible aux personnes à mobilité réduite. Un ascenseur desservira l’étage occupé par la cantine et les salles municipales. La Région contribue au projet à hauteur de 5 400 €.

A Grandrieu, un commerce multiservices

A Grandrieu, les 760 habitants s’inquiétaient du commerce de proximité, à commencer par les personnes âgées, après le départ à la retraite de Véronique qui gérait le seul magasin multiservices dans un rayon de 25 kilomètres. Grâce à une aide régionale de 25 000 €, le Mag, situé sur la place principale, a trouvé preneur. Originaire de Haute-Savoie, Maxime Bertholet, qui rêvait de s’installer en Lozère, a pu racheter l’entreprise, obtenir un prêt bancaire et financer son stock. Epicerie, produits frais, fromages à la coupe, tabac, journaux, cadeaux, dépôt de pain et FDJ, vous trouverez de tout sur 150m² et 7j/7, avec des horaires variés. Le jeune commerçant privilégie les aliments locaux, en circuit court, de la farine aux œufs, en passant par la charcuterie et la confiture bio. Surtout, il entretient deux emplois à temps plein en plus du sien et contribue à la vitalité de ce territoire isolé de la Margeride.

 
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