On the boards | Le Devoir

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Dans cette rubrique, nos collaborateurs du théâtre se relaient chaque semaine pour lister les œuvres à voir, leurs coups de cœur et les incontournables.

Nous avons aimé : Les gens, les lieux, les choses. Théâtre Duceppe, jusqu’au 12 octobre.

Si le sujet de la pièce du metteur en scène britannique Duncan Macmillan n’est pas des plus réjouissants (une comédienne alcoolique et toxicomane tente de surmonter ses addictions), la mise en scène d’Olivier Arteau, mêlant danse et éclairages enflammés, témoigne d’un esprit imaginatif et d’un dynamisme hors du commun. Les performances d’Anne-Élisabeth Bossé dans le rôle principal et de Maude Guérin dans pas moins de trois seconds rôles laissent également admiratif. La dernière partie du spectacle, où l’héroïne affronte ses parents, reste particulièrement gravée dans les cœurs et les esprits.

Nous avons aimé : Comment survivre dans la nature. Centre Segal, jusqu’au 29 septembre.

Après sa transposition scénique en 2021 par Duceppe (ainsi qu’une adaptation télévisée), l’excellent roman de Jean-Philippe Baril Guérard Manuel de la faune sauvage renaît sur scène, en anglais. Kevin, inventeur d’un programme permettant de parler avec l’incarnation virtuelle d’êtres chers décédés, perd son âme dans la jungle impitoyable du business. La mise en scène simple et efficace de Rebecca Gibian ainsi que la distribution globalement très juste ajoutent au rythme soutenu et aux dialogues mordants de l’adaptation que signe également Gibian.

Nous attendons : Ma foi. Maison Internationale des de la Marionnette, du 25 au 27 septembre.

Pour sa toute première venue au Québec, la Compagnie à, fondée en par les artistes Dorothée Saysombat et Nicolas Alline, propose un cours de sexualité donné en théâtre d’objets par une religieuse. Ce spectacle de 35 minutes pour adultes et adolescents avertis, présenté par Casteliers, s’inspire très librement du Conseil d’amourune tragédie satirique et iconoclaste imaginée par l’Allemand Oskar Panizza au XIXe siècle.et siècle… pour lequel il fut emprisonné. Ici, santons, santons et crucifix seront réorientés vers d’étonnants contre-emplois.

Nous attendons : Peau d’âne. Théâtre Denise-Pelletier, du 25 septembre au 19 octobre.

C’est un récit assez sombre, qui fait notamment intervenir l’inceste, qui intéresse Sophie Cadieux et Félix-Antoine Boutin. Cependant, la réinterprétation habile qu’ils avaient proposée, en 2019, du film d’Ingmar Bergman Fanny et Alexandre espère le meilleur de cette nouvelle version du récit écrit par Charles Perrault et revisité par le cinéaste Jacques Demy en 1970. Parviendront-ils à transformer ce récit d’effacement et de fuite en une fable d’émancipation ? Une chose est sûre, il est annoncé que les personnages fréquenteront à la fois la forêt et une station de lavage auto…

Nous attendons : Femme de la rivière. Théâtre Outremont, le 25 septembre; Théâtre municipal, 28 septembre.

A l’occasion du Festival International de Littérature (FIL), Evelyne de la Chenelière prête son intelligence des mots et sa voix suave au plus récent roman d’Anaïs Barbeau-Lavalette, Femme de la rivière. L’auteur de La femme qui s’enfuit et de Femme de la forêt (dont on pourrait entendre un amalgame au FIL en 2022) signe elle-même, avec la complicité de son interprète et de Steve Gagnon, le montage et la lecture de cette œuvre singulière, à la fois poétique et brute, où la toute-puissance du désir féminin trouve un écho dans celle des marées, des vagues et des torrents.

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#Canada

 
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