Aucun pêcheur de crevettes du Nouveau-Brunswick n’a encore pris le large

Trois semaines après l’ouverture de la pêche à la crevette nordique, le 1er avril, aucun pêcheur de la Péninsule acadienne n’est sorti en mer à la recherche du petit crustacé, une situation qui s’explique par la faiblesse des stocks, le manque d’acheteurs et des coûts trop élevés. élevé, déplore l’industrie.

La majorité des crevettiers de la péninsule acadienne sont encore en cale sèche. Depuis le début de la saison, seulement deux ont participé à la pêche expérimentale au sébaste.

Cette année, l’ensemble de la flotte de l’Atlantique et du Québec n’a reçu qu’une allocation de 3 060 tonnes en raison de l’effondrement des stocks de crevette nordique dans la région.

Hector Chiasson est président de la Coopérative des pêcheurs de Lamèque. (Photo d’archives).

Photo : Radio-Canada / René Landry

Selon le président du conseil d’administration de l’Association coopérative des pêcheurs de l’Île, à Lamèque, c’est trop peu pour qu’il y ait une pêche à la crevette en 2024.

Actuellement, nous ne savons pas si nous allons prendre la mer ou nondit M. Chiasson, qui est également pêcheur de crevettes.

Les crevettiers, ajoute-t-il, sont également confrontés au fait que les transformateurs ont également décidé de regarder passer le train cette année.

Cela ne s’annonce pas non plus bien pour le mois de mai car les usines ne veulent pas ouvrir avec de petites quantités et les pêcheurs ne veulent pas aller pêcher parce que les coûts pour aller pêcher sont trop élevés.dit Hector Chiasson.

Selon le directeur général de la Fédération régionale acadienne des pêcheurs professionnels (FRAPP), certains pourraient néanmoins décider d’aller pêcher dans un autre secteur plus près de Terre-Neuve, soit dans la zone Esciman.

Dans cette zone située à l’ouest de l’île, les allocations pour la crevette sont plus importantes. En fait, le secteur du MPO a alloué 57 % du quota de crevettes pour 2024. De plus, la région dispose toujours d’usines de transformation en activité qui pourraient acheter les prises des pêcheurs à un prix légèrement plus élevé que l’année dernière.

Silence radio du MPO

Les crevettiers se disent également frustrés de n’avoir pas eu de nouvelles du ministère des Pêches et des Océans depuis les réunions du comité consultatif sur le sébaste au début mars à Halifax.

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Certains secteurs de la pêche sont actuellement plongés dans l’incertitude, entre autres en raison de la baisse des captures de crevettes nordiques.

Photo : Radio-Canada / Luc Manuel Soares

Ils ont notamment présenté un projet de rachat de licences, une initiative qui permettrait de rationaliser la flotte de crevettiers jusqu’à 70 %. Il y a cependant un silence radio du côté du gouvernement fédéral, affirme Jean Lanteigne.

Chaque jour qui passe permet à chacun de se rendre compte de l’ampleur de la situation et de ce qui s’en vient, cela va tomber un peu comme un champ de bataille, avec certains qui tomberont immédiatement d’autres qui survivront un peu plus longtemps.il a dit.

Les pêcheurs de crevettes demandent également à Pêches et Océans de réduire le prix des permis de pêche et de modifier le mode de calcul afin que les crevettiers n’aient à payer qu’un montant proportionnel à leurs prises. Une autre demande est restée lettre morte, selon eux.

$ en moyenne par pêcheur, et nous devrons payer cela 3000$ en amont. Si le pêcheur attrape très peu de crevettes ou pas du tout, il vient de perdre ses 3000$ parce qu’il n’y aura pas de remboursement là-dessus », « texte » : « C’est environ 3 000 $ en moyenne par pêcheur, et nous allons devoir payer ces 3 000 $ d’avance. Si le pêcheur attrape très peu de crevettes ou pas du tout, il vient de perdre ses 3 000 $ car il ne lui sera pas remboursé”}}”>Cela représente environ 3 000 $ en moyenne par pêcheur, et nous allons devoir payer ces 3 000 $ d’avance. Si le pêcheur attrape très peu de crevettes, voire pas du tout, il vient de perdre ses 3 000 $, car il ne lui sera pas remboursé.illustre Jean Lanteigne.

Un avenir incertain

Parmi la douzaine de crevettiers retrouvés à Carquet et à Lamèque, deux ont été mis en vente durant l’hiver.

Hector Chiasson n’est pas là. Mais compte tenu du manque de revenus, il faudra tôt ou tard se poser la question, estime-t-il.

Juillet, ce seront les factures d’assurance bateau qui sont extrêmement chères”, “texte” : “La file d’attente sera en juillet, je pense, car pour le moment, on a des petites factures de quelques milliers d’euros à payer, mais en juillet 1er, ce seront les factures d’assurance bateau qui sont extrêmement chères”}}”>La file d’attente sera en juillet, je pense, car pour l’instant, on a des petites factures de quelques milliers d’euros à payer, mais le 1er juillet, ce seront les factures d’assurance bateau qui coûtent extrêmement cher.il analyse.

Reste à savoir si la pêche au sébaste, présentée comme une bouée de sauvetage pour la filière crevettière, saura sauver les meubles.

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La pêche au sébaste pourrait être une option pour certains pêcheurs de crevettes. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Nicolas Steinbach

Les pêcheurs attendent toujours le plan de pêche de MPOnotamment la date d’ouverture de la saison et la taille du contingent, qu’ils espèrent supérieure à ce qui avait été suggéré par la ministre Diane Lebouthillier, soit un montant minimum de 25 000 tonnes pour tous les crevettiers.

Nous n’avons aucune réponse, rien […]. Vous essayez de joindre la ministre Lebouthillier, qui a mentionné qu’elle allait garder les canaux de communication ouverts… eh bien, il ne faut pas être sur le bon canalpeste Hector Chiasson.

Maigre consolation, deux crevettiers ont tenté une pêche expérimentale au sébaste, qui se termine officiellement le 15 mai. Les captures semblent confirmer des stocks abondants, selon le FRAPP. La taille du poisson rouge, prédateur de la crevette nordique, semble également plus grande que prévu, ce qui pourrait le rendre plus attractif sur les marchés.

>>Jean Lanteigne devant des bateaux.>>

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Jean Lanteigne, directeur général de la Fédération régionale acadienne des pêcheurs professionnels. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Nicolas Steinbach

Jean Lanteigne réitère cependant que peu de pêcheurs iront pêcher le sébaste dans les conditions actuelles.

Très peu d’entre eux, voire aucun, pensent à pêcher le sébaste pendant l’été. […]. Ce sera probablement cet automne en raison du temps de préparation et des modifications à apporter aux bateaux. L’inconnu sera le prix et qui seront les acheteursanalyse Jean Lanteigne.

Le ministre des Pêches et des Océans n’était pas disponible pour une entrevue dimanche.

Dans une déclaration écrite, elle dit comprendre à quel point la situation actuelle est difficile pour les crevettiers et qu’elle attend les recommandations du comité consultatif sur le sébaste.

Juin », « texte » : « J’attends maintenant ces recommandations sur mon bureau au cours des prochaines semaines, afin de prendre une décision éclairée concernant le plan de pêche au sébaste pour l’unité 1. Cette décision sera communiquée dans les plus brefs délais en prévision de la ouverture de la saison de pêche prévue après la période de reproduction annuelle du sébaste, soit le 15 juin″}}”>J’attends maintenant ces recommandations sur mon bureau au cours des prochaines semaines, afin de prendre une décision éclairée concernant le plan de pêche au sébaste pour l’unité 1. Cette décision sera communiquée dans les plus brefs délais en prévision de l’ouverture de la saison de pêche prévue après la période de reproduction annuelle du sébaste, soit le 15 juinécrit Diane Lebouthillier.

D’après les informations de Nicolas Steinbach

 
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