dans cette ville balnéaire, le marché hebdomadaire est en train de mourir

dans cette ville balnéaire, le marché hebdomadaire est en train de mourir
Descriptive text here

Par Éditorial Courrier du Pays de Retz
Publié le

22 avril 24 à 7h16

Voir mon actualité
Suivre Le Courrier du Pays de Retz

Implantée depuis une trentaine d’années sur la place de l’église Saint-Michel-Chef-Chef (Loire-Atlantique), la Marché du mercredi traverse des temps sombres.

Les commerçants et les clients se font rares autour des étals. Est-ce la chronique d’un décès annoncé ? C’est à craindre. Mercredi dernier à 8 heures, pas un seul client. A 9 heures du matin, toujours personne. Le désert.

Interrogés, les clients ont été unanimes. “A quoi ça sert de venir, il n’y a plus de commerçants…”

Il ne reste plus que trois commerçants

Du côté de trois commerçants présents, tout le monde se pose les mêmes questions : pourquoi n’y a-t-il plus personne ? Quel avenir pour le marché du mercredi ? Sera-t-il un jour à nouveau attrayant hors saison ?

« Après 3 années de covid et d’après-covid, où commerçants et clients étaient au rendez-vous, même hors saison, depuis le début de l’année, le marché du mercredi est boudé de tous », raconte Véronique Allainmat, vendeuse de fruits et légumes. .

La plupart du temps, nous ne sommes que deux, le boucher et moi-même, le marchand de légumes. Nous sommes parfois accompagnés par le fromager de Saint-Père-en-Retz.

Véronique Allainmat, vendeuse de fruits et légumes

Le coeur n’est plus là

Véronique et Stanley viennent ici depuis une vingtaine d’années, tout comme Serge Robière, le boucher originaire de Redon.

Petit à petit, ils virent les autres commerçants partir un à un, manque de rentabilité. Difficile de comprendre, quand on sait que ce petit marché était florissant même pendant le covid.

Vidéos : actuellement sur Actu

« Le boucher fait 170 km aller-retour par respect pour les clients fidèles, tandis que le vendeur de fromage vient simplement parce qu’il habite en ville. Avant, toute l’année, il y avait Patrick, le fromager de la commune, retraité, le vendeur de kouign-amann, de crêpes, de plats préparés, un poissonnier, un vendeur de volailles, parfois le vendeur de matelas, le fleuriste. Désormais, il faut attendre le printemps et la saison estivale pour espérer toucher une dizaine de commerçants », poursuit Véronique.

Je continue de venir pour sauver ce marché et respecter les clients, mais franchement c’est très décourageant. ! En moyenne, c’est moins d’une vingtaine de recettes, ce qui est loin d’être rentable.

Véronique Allainmat

Une solution à trouver de toute urgence

Les commerçants, avec l’accord de la mairie, ont cherché des solutions pour respirer une nouvelle vie au marché.

« Nous avons essayé de bouger pour permettre une meilleure visibilité, sans réel succès. Notre équipement est conséquent et limite fortement les emplacements utilisables sur la commune. Il faut trouver de toute urgence des solutions pour sauver le petit marché.»

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Camp pro-palestinien | La demande d’injonction de l’Université McGill rejetée
NEXT De l’agriculture à l’animation radio sur France Bleu Périgord