le ministre refuse toujours d’augmenter le financement

le ministre refuse toujours d’augmenter le financement
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Depuis 2022, le directeur du Service de police de la ville de Québec (SPVQ), Denis Turcotte, tire la sonnette d’alarme. La police a besoin de fonds supplémentaires pour lutter contre les violences armées dans la capitale. Une telle aide financière a déjà été accordée au Service de police de la ville de Montréal (SPVM).

En 2023, les événements violents liés au crime organisé ont explosé. Depuis plus d’un an, les Hells Angels et le clan mafieux Blood Family se livrent une guerre sanglante pour le contrôle du marché de la drogue dans la région qui a provoqué plusieurs éclats.

Lundi dernier, le maire de Québec, Bruno Marchand, a rencontré le ministre de la Sécurité publique François Bonnardel. Il a réitéré les demandes budgétaires formulées à plusieurs reprises.

« Nous ne voulons pas attendre d’être confrontés à une catastrophe pour agir. C’est ça [dont] nous avons parlé avec M. Bonnardel. Certains éléments nous indiquent que nous devons agir encore plus vite et plus intensément.

Les violences continuent

Au cours des deux dernières semaines, plusieurs événements violents liés au crime organisé se sont produits au Québec, dont deux agressions armées et trois incendies criminels.

Preuve que, malgré les deux dernières vagues d’arrestations, la guerre contre la drogue continue dans la capitale.

En février, plus de 30 suspects liés au groupe BFM ont été arrêtés dans le cadre d’une vaste grève policière, communément appelée opération SCANDALEUX.

Quelques semaines plus tard, plusieurs membres des Hells Angels étaient arrêtés dans la région lors d’une autre opération policière.

Pas d’ouverture

Contacté par Le soleil Après sa rencontre avec le maire, le cabinet du ministre Bonnardel a une nouvelle fois fermé la porte à une augmentation des financements.

«Il est important de souligner que le SPVQ est un service de la Ville de Québec dont il est responsable du financement», précise-t-il.

Selon la firme, l’Opération SCANDALEUX a démontré que le conflit autour du marché des stupéfiants dans l’Est du Québec dépasse les frontières d’une seule municipalité.

« La SQ, notre police nationale, supervise les opérations de lutte contre le crime organisé partout au Québec et les ressources qui lui sont allouées par notre gouvernement sont considérables.

«On n’a pas besoin de la SQ»

Selon le maire Marchand, il est impératif que la police du Québec obtienne l’aide de la province. La Sûreté du Québec est loin d’être la solution.

« Nous répondons à de nombreuses demandes de la SQ à l’extérieur de notre territoire. Nous avons une parfaite collaboration. Mais nous n’avons pas besoin que la SQ intervienne sur notre territoire pour le moment. Il nous faut des ressources supplémentaires pour travailler sur la question du crime organisé à la hauteur de ce qu’il est en train de devenir au Québec», insiste-t-il.

Le maire est clair. Il est important d’agir avant d’être au bord du gouffre. « Il ne faut pas attendre d’être dans une situation comme celle de Montréal pour agir. Nous ne devons pas attendre d’être au bord de la catastrophe. Nous devons agir maintenant. Nous sommes prêts. Il faut agir en prévention. Et il n’est pas trop tard pour le faire.

 
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