SÉNÉGAL-HORTICULTURE-PROJET / La mairie de Ndiaganiao encourage les agriculteurs à mutualiser leurs champs pour le maraîchage – Agence de presse sénégalaise

Ndiaganiao, 21 avr (APS) – La mairie de Ndiaganiao a financé un projet horticole d’un coût de 110 millions FCFA, visant à inciter les producteurs à mutualiser leurs champs pour le maraîchage, a indiqué son maire, Téning Sene.

Selon le maire de Ndiaganiao, les producteurs de sa commune ont accepté de mutualiser leurs champs, dans le cadre d’un projet horticole financé par sa commune, avec le soutien de l’Etat.

“Aujourd’hui, nous sommes dans un total de sept zones qui disposent déjà de points d’eau et d’aménagements prêts à être aménagés”, a-t-elle déclaré à l’APS.

Selon elle, sa municipalité vise, à travers le soutien à l’exploitation de ces jardins, à « valoriser le territoire et créer davantage d’emplois ».

Mme Sène a visité, samedi, le forage Ndioudiouf Mbafaye, situé dans l’une de ces zones maraîchères, réalisé avec la supervision technique de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA).

« La base du projet est non seulement de créer des emplois dans la commune, de promouvoir notre ressource la plus chère qu’est le terrain, mais aussi de [rendre disponibles] légumes dans la région », a-t-elle ajouté.

Grâce à un investissement de 110 millions FCFA sur ces champs d’une superficie totale d’environ 13 hectares, des femmes et des jeunes cultivent des tomates, des oignons, tout en envisageant d’ajouter d’autres légumes, comme le gombo, le piment, entre autres.

Selon le conseiller de Ndiaganiao, l’idée du projet de « développer davantage de zones [maraîchers] dans les villages », a été bien accueillie dans la région. “Il y a des villages qui en demandent déjà et (…) qui sont prêts à mettre des champs [en commun] avoir des zones de maraîchage », rapporte Tening Sène.

Le chef du village de Mbafaye, Malick Wone Tine, s’est félicité du soutien du maire pour la réalisation de ce projet. « Tout le monde s’intéresse désormais aux zones maraîchères grâce au soutien du maire, car au début, ce n’était pas facile et certains avaient déserté les zones », a-t-il témoigné.

Tine espère que ce projet contribuera à « réduire l’exode rural et mettre fin à l’émigration irrégulière » dans cette commune du département de Mbour, car l’horticulture fournit des emplois.

DOB/ADI/ASG

 
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