Par
rédaction.78actu
Publié le
18 septembre 2024 à 16h45
Voir mes actualités
Suivez 78actu
Quel bilan peut-on tirer du système de location de trottinettes et de vélos électriques de la communauté d’agglomération Saint-Germain Boucles de Seine, dans les Yvelines ? Après deux ans d’utilisation et 760 500 voyages enregistrésle service semble être devenu aujourd’hui partie intégrante du quotidien des habitants de la région.
Nous comptons 320 zones de stationnement sur l’ensemble de l’Agglomération. La durée de vie des véhicules est estimée entre cinq et six ans. Ils sont entretenus dans un entrepôt situé à Orgeval.
D’après les premiers retours, 80% les utilisateurs louent ces scooters et vélos pour se rendre à l’ poteaux de gare (gares RER et bus) depuis leur domicile. Les 20% restants les utilisent pour leurs déplacements quotidiens.
Houilles-Carrières-sur-Seine station in high demand
« 97 % des déplacements se déroulent normalement », explique l’entreprise qui propose le service. Les usagers s’y sont désormais habitués. retour « Avec les informations dont nous disposons, nous savons quelles stations sont sûres ou sous-dimensionnées. »
À terme, les machines porteront la marque Dott, mais elles ne devraient pas changer d’apparence. nouvelles municipalités pourrait en être équipée. La gare de Houilles-Carrières-sur-Seine est très appréciée des usagers, il faut répondre à cette demande. A Saint-Germain-en-Laye, la population semble également désireuse de disposer de ce service.
Les décharges illégales augmentent
La ville ne semble cependant pas y être favorable. Comme plusieurs autres communes, la mairie de Saint-Germain-en-Laye craint de voir des vélos ou des trottinettes abandonnéloin des aires de stationnement, en bord de route ou en forêt.
LE les élus de l’agglomération doit rencontrer l’exploitant pour faire le point sur la situation et définir les axes d’amélioration possibles.
« Le service est bien utilisé, les Catoviens l’apprécient, mais nous sommes préoccupés par l’augmentation des dépôts sauvages. »
« Ce service est un peu dégradé depuis quelques mois », explique un proche du maire de Le Pecq. « Cela est dû à la fusion entre Tier Mobility et le groupe de micro-mobilité Dott. Certains débloquent les machinesafin de les utiliser sans moteur.
La chasse aux fraudeurs
Les fraudeurs utilisent également des scooters ou des vélos sans payer. Ils se déplacent généralement courtes distances« Il est difficile de les identifier, mais les forces de l’ordre ont pris le problème en charge. »
Dott reconnaît une prolifération de incivilité. « Des scooters et des vélos sont retrouvés couchés dans les stations ou parfois abandonné. En général, ces incivilités sont constatées lors de l’installation du service.
Des voyages assez courts
L’analyse des déplacements depuis la mise en place du service montre que les trajets sont assez courts (1,6 kilomètre en moyenne) pour rester peu coûteux. nombre d’accidents observé avec ces appareils est très faible.
Si les communes de Saint-Germain-en-Laye et de Maisons-Laffitte ne sont pas encore conquises, les habitants du Pecq sont totalementconquisécouter la municipalité.
« Quand les Alpicois sortent tard du travail avec des horaires de bus plus tardifs, ce service leur permet de rentrer plus rapidement chez eux. Certains matins, les habitants du quartier choisissent de se rendre à la gare en scooter lorsque l’avenue Charles-de-Gaulle est encombrée. »
Pour rappel, le déverrouillage des machines est facturé 1€, puis 20 centimes par minute d’utilisation pour une trottinette et 23 centimes pour un vélo. Des abonnements sont également proposés. Ils offrent un déverrouillage gratuit et un certain nombre de minutes de trajet par mois.
Michel Seimando (avec SR)
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actualité.