Fraises, épinards, fromages et même yaourts, on trouve presque tout ce qui est bio sur les étals du marché Panazol. Dans les rues du centre-ville, plus de 3 000 visiteurs viennent chaque dimanche faire leurs courses.
Thibault Pointeau
Depuis 140 commerçantson retrouve des producteurs bio, que les visiteurs ignorent car «un peu cher“pour certains et”on ne sait pas trop non plus si c’est vraiment très bio” pour les autres. Pourtant, les clients défilent devant les produits issus de l’agriculture biologique, et les vendeurs collectent et enchaînent les tickets de caisse. “C’est peut-être un peu plus cher mais au moins c’est de la qualité» glisse un habitant de Panazol. Françoise et Guy ont toujours mangé bio, d’aussi loin qu’ils se souviennent car «c’est meilleur et nous ne voulons pas de pesticides pour notre santé.“
«Ça donne du sens à notre métier»
Depuis la mobilisation des agriculteurs début 2024 »nous avons beaucoup plus de monde» note Christiana, productrice de fruits et légumes. De nombreux clients, en plus d’acheter, sont intéressés par le travail qui se cache derrière Et “ils demandent à venir à la ferme. Nombreux sont ceux qui disent oui, le bio, on ne sait pas d’où ça vient. Donc si on leur explique, ils comprennent vraiment que c’est local.«Cette tendance qui montre un nombre croissant de clients ravit Maëlle, productrice de fromage car»ça donne du sens à notre métier, c’est gratifiant.« Une bouffée d’oxygène pour la filière bio, dont les acteurs ont souvent eu le sentiment d’être les « oubliés » des mesures gouvernementales.
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