L’éventuelle interdiction des logements en sous-sol par la Ville de Montréal en raison des inondations serait une mesure préventive, croit un expert en bâtiment.
• A lire aussi : « On ne pourra plus avoir de logements en sous-sol » : Valérie Plante clarifie des propos controversés
• A lire aussi : Les inondations du mois d’août ont causé près de 2,5 milliards de dollars de dommages assurés, selon le Bureau d’assurance du Canada
Selon le propriétaire du Groupe Burex, Sylvain Brosseau, l’idéal serait que les sous-sols des citoyens servent à l’entreposage.
« C’est vraiment une mesure préventive. L’idéal serait de ne pas avoir de sous-sol fini. On utiliserait donc les sous-sols comme espace de rangement. Si on veut absolument finir son sous-sol, il serait important d’utiliser des méthodes de construction qui pourraient [limiter] « Les dégâts », a-t-il expliqué dans une interview à LCN.
Les égouts de la métropole sont surchargés lors de fortes pluies, ce qui explique les inondations répétées dans les sous-sols.
« À Montréal, les égouts sont surchargés et vétustes. Ils ne sont donc pas en mesure de supporter cet afflux rapide d’eau », explique Sylvain Brosseau.
L’expert en bâtiment estime toutefois que cette nouvelle directive pourrait compliquer la vie de nombreuses personnes qui risquent de perdre de l’argent sans logement en sous-sol.
« C’est une perte directe de valeur pour le bâtiment, car c’est moins de revenus. On essaie donc de trouver des solutions en utilisant des types de matériaux moins vulnérables aux dégâts d’eau », souligne le propriétaire du Groupe Burex.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.
