les franches confidences de Faris Moumbagna sur ses débuts compliqués

Et le Stade Vélodrome a pris feu ce jeudi vers 22h30 sur un coup de tête de Faris Moumbagna. Dans un quart de finale de Ligue Europa tendu face à un Benfica victorieux à domicile à l’aller, l’OM n’avait pas le droit à l’erreur face au club lisboète. Avec un effectif décimé et sous la tension d’un antre marseillais bondé et exigeant, Marseille est allé chercher son ticket pour le dernier carré de C3 avec courage et affichant un état d’esprit irréprochable. Avec un but d’écart avant le début du match, les hommes de Jean-Louis Gasset ont globalement dominé les débats lors d’un match techniquement sombre.

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Par solidarité, les Phocéens briguaient donc leur qualification aux tirs au but mais doivent aussi cette qualification à leurs entrants. Outre les enfants Daou et Lafont, Murillo, Henrique et Moumbagna ont apporté un vent de fraîcheur ce jeudi. Et l’OM doit donc une partie de sa qualification à l’attaquant camerounais. Arrivé cet hiver en provenance de Bodo/Glimt, l’attaquant de 23 ans a montré sa vitesse et sa puissance pour gêner l’arrière-garde portugaise. Tentant sa chance à plusieurs reprises, il a été récompensé de son entrée intéressante avec le but de la délivrance à la 80e minute. Auteur de deux petits buts en douze apparitions avec l’OM jusqu’à présent, ce but mémorable suffit à lancer définitivement son aventure sur la Canebière.

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Moumbagna s’inspire beaucoup d’Aubameyang

Pour lui, cet objectif est aussi une renaissance personnelle. Relégué au rôle de remplaçant le temps de quelques matches, le natif de Yaoundé, souvent critiqué, a tenu à briller dans ses grands moments pour envoyer un message à tous ceux qui doutaient de lui. Montrant des limites rapidement visibles dans le jeu, sa générosité et sa puissance ont été déterminantes jeudi. Et alors qu’un message était passé via son entrée pleine d’envie, l’intéressé est revenu sur ses débuts compliqués à Marseille ce samedi en conférence de presse : « C’était un moment particulier, c’était fou de voir le stade se lever. On a tout donné tout au long du match. C’est vrai qu’à mon arrivée, j’ai été critiqué, et je le suis encore aujourd’hui. Je sais ce que je peux faire, je suis disponible pour le coach s’il a besoin de moi. Le reste, je n’y fais pas attention.

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Et même si le soutien de ses supporters n’a pas toujours été au rendez-vous, Faris Moumbagna sait qu’il a tout son vestiaire derrière lui. Il sait qu’il peut aussi compter sur Pierre-Emerick Aubameyang, son partenaire offensif : « J’ai une très bonne relation avec Auba, une relation grand frère-petit frère. Je l’observe beaucoup à l’entraînement, je le suis dans le travail individuel, j’apprends beaucoup de lui. C’est une très bonne personne, mais j’essaie d’avoir ce lien avec tous mes coéquipiers.. L’occasion également pour lui de saluer le travail de Jean-Louis Gasset depuis son arrivée. « Je pense que quand il est arrivé, il est entré dans toutes les têtes (sourire). Il insuffle de la détermination à tout le groupe. J’ai une bonne relation avec lui. Nous devons continuer à faire ce qu’il nous demande de faire. Nous essayons de suivre ses instructions à la lettre”. Avec toute cette confiance retrouvée, Faris Moumbagna peut être le facteur X d’une belle fin de saison olympienne en perspective.

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