Justin Sigrist a scellé le score pour Zurich.
nouveau focus
Deuxième match à Zurich, deuxième grosse performance, mais deuxième défaite (4-2) pour le Lausanne HC. Samedi soir, les Vaudois sont tombés avec les honneurs sur la glace de la Swiss Life Arena. Surtout à cause d’un trou d’air fatal à mi-match (deux buts encaissés en 84 secondes). Le score est désormais de 2-1 pour les « Z » dans cette finale des barrages de Ligue Nationale.
Le début du match du LHC a encore été raté, pour ne pas dire cauchemardesque. Comme jeudi, l’équipe entraînée par Geoff Ward a rapidement concédé le premier score. Mais elle peut franchement se sentir lésée sur le moment. Car quelques secondes avant que Juho Lammikko (3e, 1-0) ne se retrouve dans une position idéale pour ajuster le malheureux Connor Hughes, le défenseur vaudois Lawrence Pilut a subi une grossière obstruction de la part du rentré zurichois Yannick Zehnder. Sans que le quatuor arbitral ne daigne broncher. Déplorable.
Mais comme 48 heures auparavant, les Lions de Lausanne ont fait preuve de ressources morales considérables pour éviter de sombrer. Leur grande force cette saison. Ils terminent ainsi très fort le premier tiers, et sont logiquement récompensés quelques secondes avant la première sirène. Théo Rochette (19e, 1-1), après un bon travail commun à la ligne bleue d’Andrea Glauser et Jiri Sekac, a su envoyer la rondelle sur la cage « Z ». Et il a terminé sa course au fond des filets, après une malheureuse déviation d’un Zurichois.
Succession de moments forts
La dynamique des Vaudois s’est poursuivie jusqu’à la mi-match. Ils en ont profité pour prendre les devants, grâce à un palet sorti sur Lawrence Pilut (22e, 1-2). L’arrière suédois, trouvé en retrait par Makai Holdener, a profité de la présence massive et du trafic mis par Ronalds Kenins et Cody Almond devant Simon Hrubec pour donner l’avantage à ses couleurs.
Mais ce troisième acte entre Lions a été une succession de moments forts. Et lorsque Zurich a décidé d’appuyer sur l’accélérateur au bout d’une demi-heure, les conséquences pour le LHC ont été aussi immédiates que terribles. Yannick Weber (31e, 2-2), d’un superbe tir du poignet, puis Denis Malgin (33e, 3-2), à l’issue d’une action initiée par le même Yannick Weber – décidément excellent depuis le début de cette finale –, a renversé le match en 84 petites secondes.
Lausanne a évidemment poussé, de plus en plus, dans la dernière ligne droite, à l’image de cette énorme occasion de Fabian Heldner (51e). Mais il n’a jamais réussi à revenir au but. Cette deuxième défaite concédée sur la glace de la Swiss Life Arena laissera de gros regrets aux hommes de Geoff Ward, surtout lorsqu’ils repenseront à ce bon mais infructueux avantage numérique à la 25e minute, alors que le score était encore en leur faveur. Le tournant du match.
Le LHC, qui a une nouvelle fois fait forte impression, aura l’occasion de revenir à la hauteur du favori zurichois mardi soir (coup d’envoi à 20 heures), dans une arène vaudoise qui s’annonce en effervescence.
Zurich – Lausanne 4-2 (1-1 2-1 1-0)
Swiss Life Arena, 12’000 spectateurs (guichets fermés). Arbitres : MM. Tscherrig, Wiegand ; Schlegel, Loup.
Buts : 3e Lammikko (Fröden, Lehtonen / 5c4) 1-0, 19e Rochette (Glauser, Sekac) 1-1, 22e Pilut (Holdener) 1-2, 31e Weber (Schäppi) 2-2, 33e Malgin (Balcers, Weber ) 3-2, 56e Sigrist (Rohrer) 4-2.
Zurich : Hrubec ; Weber, Kukan ; Lehtonen, Geering; Trutmann, C. Marti ; P. Baltisberger ; Andrighetto, Malgin, Balcers; Fröden, Grant, Hollenstein ; Rohrer, Lammikko, Zehnder ; Bodenmann, Sigrist, Schäppi ; Riedi. Entraîneur : Marc Crawford.
Lausanne : Hughes ; Glauser, Djoos; Heldner, Frick; Pilut, Genazzi; Jelovac; Rochette, Suomela, Sekac; Riat, Fuchs, Kovacs ; Bozon, Jäger, Raffl; Holdener, Amande, Kenins ; Pedretti. Entraîneur : Geoff Ward.
Pénalités : 3 x 2′ contre Zurich ; 3 x 2′ contre Lausanne.
Notes : Zurich sans Harrington, Baechler, ni C. Baltisberger (surnuméraires). Lausanne sans A. Marti, Perrenoud (blessés), Haapala, Salomäki, Hügli, Thévoz, Bougro, Fuhrer, ni Méméteau (surnuméraire). Lausanne sans gardien de 58’46 à 60’00.
