les demi-finales des quatre mousquetaires (Corbières XV, Alaric, Canet, Vinassan)

Régional 1

Que nous réserve le match Corbières XV – Maubourguet (1er groupe également) ? Si, en huitièmes de finale, cela s’est passé assez facilement contre Verfeil, il n’en a pas été de même à Lavenalet contre St-Lys. « Dès mon premier match en début de saison, je sentais déjà qu’on était en difficulté. Une fois la machine relancé, il y a eu ces problèmes dans le groupe (exclusion EFSC, suspension puis retour du Haut Vernet, matches annulés…). Puis, bien sûr, il y a eu la disparition de Cédric (NDLR, Rosalen) où, tant sur le plan rugbystique qu’humain, quelque chose a changé. ‘on gagne quand même parce que sinon…’, » raconte Nicolas Jimenez, capitaine de la saison dernière, revenu sur les terrains pour deux matches suite à une longue blessure (pubalgie). « Nous souffrons d’un manque de rythme car nous avons joué très peu de matches mais, malgré tout, nous sommes toujours là. Le groupe a travaillé dur et nous espérons dimanche, en gagnant, accéder à la Fédérale 3. C’était le grand objectif du club à mon arrivée, il y a trois ans. Nous nous sommes fixés, avec Gérard Bertrand, trois ans et trois ascensions. ajoute l’ex-capitaine. Corbières XV dispute donc l’un des matchs les plus importants de l’histoire du club à St-Lys (15 heures).

Régional 2

Le RC Alaric apprécie de prolonger les saisons. Il est vrai que le challenge Occitanie ne remplace pas totalement une phase finale de championnat. Mais la phase régulière a été pour le moins difficile à gérer, alors autant jouer fort. Cela fonctionne plutôt bien puisque les coéquipiers du capitaine Maxime Samyn peuvent s’offrir une finale. Il faudra néanmoins tenir hors de leur passage les Catalans de l’Entente la Têt, tenants du titre. Cela dit, les Guêpes mènent aux points après avoir fait le nul en novembre dernier sur le sol catalan (23 à 23) puis, lors du match retour, en battant ces mêmes adversaires à Douzens (18 à 17). Mais pas de quoi garantir une assurance Tous risques. Mais avec leur buteur en série Barthes (21 points), il y a huit jours, parfois même buteur d’essais, les Audois peuvent voyager sereinement. C’est bien, ce dimanche, ils ne vont pas trop loin, à Tuchan, stade André-Molvaau (15h).

Régional 3

L’AS Canet a tremblé dimanche dernier à Sigean face aux Catalans de Ponteilla. Non pas dans la gestion du match mais dans le money time où ils, menés de 18 points, reviennent au score avant que Bergé ne prenne le périphérique pour les crucifier. L’animation offensive est l’arme fatale des joueurs du président Walter Langlade qui marquent plus de 40 points et en moyenne six essais par match en phase finale. Certes, ils n’en ont marqué que quatre contre leurs derniers adversaires. Pas mal quand même. Mais attention aux Gersois de Masseube, champions du Gers, 1ers du groupe et n°1 d’Occitanie, qui viennent aujourd’hui à Roques-sur-Garonne (15h), après avoir successivement écarté en 16e, Ayguette, en 8e, Verniolle et en quart, Séverac (23-21). C’est donc du solide qui se présente ce dimanche face aux champions de France en titre. Il va falloir réunir tous les atouts pour réaliser une finale du championnat d’Occitanie, la première pour le club.

L’ES Vinassan ne fait pas de bruit en ce début de printemps et si sa phase régulière n’a pas été à la hauteur des attentes, ce défi Occitanie et cette demi-finale à jouer contre l’Entente du Haut Vallespir, à Torreilles (15 heures), pourrait donner l’opportunité de jouer une finale. Cela faisait longtemps que le club n’en avait pas joué. Nicolas et Benjamin Jimenez, les enfants du pays, qui jouent bien sûr aujourd’hui au Corbières XV, l’espèrent de tout cœur. « De tous les clubs dans lesquels j’ai évolué, c’est celui qui véhicule le plus de valeurs. Vous avez 20, 30 dirigeants qui se battaient pour venir nous encourager dans ce petit vestiaire. Il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de travail mais ils savent garder leurs valeurs, même dans les saisons difficiles. Tous ceux qui ont joué ici peuvent dire qu’ils ont fait une excellente saison. confie Nicolas. Benjamin ajoute : « Ce stade des Prairies signifie toujours quelque chose quand nous venons ici. Depuis tout petit, nous venons voir les matchs. Nous avons eu des leaders en or. C’est notre village. C’est là que tout a commencé ». Et c’est là que tout va se terminer ? “Peut-être… Le problème, si on le dit, les dirigeants vont nous sauter à la gorge (rires)”, concluent les deux frères. L’ES Vinassan donne beaucoup d’amour à ses joueurs, qui le rendent bien.