force de police renforcée après deux attaques en moins d’une semaine

force de police renforcée après deux attaques en moins d’une semaine
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Une situation qui inquiète les autorités. Après une deuxième attaque à Grande-Synthe (Nord) en moins d’une semaine, le préfet du Nord a demandé à la police nationale de renforcer le dispositif policier en vie, a appris Le Parisien auprès de la préfecture, ce samedi 20 avril.

Ce renforcement du dispositif policier est désormais effectif, a indiqué la préfecture du Nord, sans donner plus de précisions.

Un piège “

En début de semaine, la commune de Grande-Synthe a été secouée par le décès de Philippe Coopman. Ce jeune homme de 22 ans a été battu à mort dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 avril. Deux mineurs âgés de 14 et 15 ans, soupçonnés d’avoir organisé un guet-apens via un site de rencontres, ont été interpellés et mis en examen pour « assassinat ». , a indiqué le procureur de la République de Dunkerque lors d’une conférence de presse, vendredi soir.

En garde à vue, ils ont expliqué avoir utilisé une bombe lacrymogène contre la victime, qui serait tombée avant d’être touchée. Le mineur de 14 ans a reconnu avoir donné des coups de pied sans intention de tuer, l’autre a reconnu sa présence, mais a nié avoir donné des coups de pied. Le téléphone portable de Philippe Coopman a été volé lors de l’attaque. L’homme de 22 ans a été retrouvé sans chaussures et pantalon baissé.

L’un des deux mineurs a reconnu avoir organisé un « guet-apens » via un site de discussion gratuit, selon les informations du Parisien. Les adolescents auraient attiré Philippe vers le parking de Grande-Synthe, en lui proposant un rendez-vous. Pour ce faire, ils se seraient cachés sous les traits d’une jeune fille, mineure, lors de leurs conversations numériques. Devant les enquêteurs, les deux prévenus ont expliqué qu’ils estimaient que répondre à une annonce destinée à un jeune mineur était « répréhensible pour eux ».

Les deux suspects sont connus de la police. Le mineur de 14 ans a été reconnu coupable de violences en 2023, alors que le mineur de 15 ans avait déjà été condamné pour dégradations en mars 2022 et vol en bande en août 2023. L’un réside à Dunkerque, l’autre à Grande -Synthé.

Les deux mineurs pourraient également être impliqués dans une tentative d’attentat, survenue deux jours avant le meurtre de Philippe Coopman. Selon nos confrères de La Voix du Nord, dans la nuit du 13 au 14 avril, un homme de 39 ans, qui croyait croiser une jeune femme, s’est retrouvé face à plusieurs individus armés de battes de baseball et d’une hachette. . Il a réussi à s’enfuir et à prévenir la police.

Une enquête est en cours sur d’autres agressions commises dans des circonstances similaires, a expliqué le procureur, invitant les victimes potentielles ou les témoins à se manifester. Le parquet a également fait l’objet d’une “nouvelle plainte antérieure” vendredi matin, a-t-elle indiqué, ajoutant que les prévenus n’avaient pas encore été entendus sur “les autres faits”.

Un cousin des deux mineurs mis en examen pour meurtre avec voies de fait

Moins d’une semaine après le lynchage mortel de Philippe Coopman, une deuxième attaque a eu lieu à Grande-Synthe, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 avril. Un adolescent de 15 ans a été violemment agressé par plusieurs personnes, qui lui ont volé certains de ses vêtements, notamment son survêtement et ses baskets, a appris Le Parisien auprès du parquet de Dunkerque ce samedi.

Selon l’adolescent, il a eu rendez-vous avec deux connaissances dans la soirée. Mais là, deux hommes cagoulés sont apparus et l’ont frappé au visage et aux côtes. Après avoir été retrouvé et secouru par un passant, le jeune homme a été transporté à l’hôpital. Son état est stable.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Dunkerque pour « violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours ». Elle a été confiée au groupe violences aux personnes de la police judiciaire locale de Dunkerque.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le mineur agressé est le cousin d’une des personnes mises en examen vendredi dans la mort de Philippe Coopman, précise Charlotte Huet. Selon le procureur, contrairement à l’attentat mortel contre Philippe Coopman, “il ne s’agit pas d’actes commis à la suite d’un rendez-vous sur un site de rencontre”, ajoute le magistrat. Toutefois, “il n’est pas possible de conclure de manière fiable sur le mobile”, l’adolescent agressé n’ayant pas été entendu pour l’instant, a précisé Charlotte Huet.

 
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